L'un des choix les plus importants que nous faisons, ce sont nos
amis. La plupart du temps, nous ne cherchons pas à nous faire
des amis. Souvent, les amitiés se développent naturellement
tandis que nous passons du temps avec des gens qui apprécient
les mêmes choses que nous.
Quels principes pour choisir ses amis trouve-t-on dans les versets
suivants ? Pr
12.26 ; 17.17 ; 18.24 ; 22,24,25.
Proverbes 18.24 dit que si nous voulons avoir des amis, nous devons
être amicaux. Parfois les gens se retrouvent seuls, mais c'est
leur attitude morose et négative qui repousse les autres. "
Même les meilleurs d'entre nous ont ces traits de caractère
déplaisants. Et en choisissant des amis, nous devrions choisir
ceux qui ne s'éloigneront pas de nous quand ils apprendront
que nous ne sommes pas parfaits. La tolérance mutuelle est requise.
Nous devrions nous aimer et nous respecter les uns les autres malgré
les fautes et les imperfections que nous ne pouvons pas nous empêcher
de voir. Car c'est l'Esprit de Christ. L'humilité et la défiance
envers soi-même doivent être cultivées, ainsi qu'une
tendre patience à l'égard des fautes de l'autre. Cela
mettra fin à tout égoïsme étriqué
et fait de nous des personnes généreuses et au grand
cur ", Ellen G. White, Pastoral Ministry, p. 95.
L'une des histoires d'amitié les plus célèbres
est celle de David et Jonathan. Si Saül, premier roi d'Israël
et père de Jonathan, avait été fidèle et
obéissant, son royaume aurait pu durer plusieurs générations,
et Jonathan aurait pu lui succéder sur le trône. Mais
quand Saül s'est révélé indigne de son appel,
Dieu choisit David comme nouveau roi d'Israël, et priva du même
coup Jonathan de ce qui lui revenait. Nous avons là un exemple
fort de la manière dont de mauvais choix d'un membre de la famille
(Saül) ont affecté un autre membre (Jonathan). Mais Jonathan
n'était pas en colère contre David, ni jaloux de lui.
À la place, il choisit d'aider David en le protégeant
de la colère de son propre père, Saül. "Jonathan
s'attacha à David ; Jonathan l'aima comme lui-même"
(1 S 18.1). Quel puissant exemple de véritable amitié
! Ne vous égarez pas : "les mauvaises compagnies
corrompent les bonnes murs" (1 Co 15.33, TOB 2010).
Quelle a été votre expérience personnelle
avec les amis, y compris ceux qui, sans peut-être penser à
mal, ont fini par vous faire du tort quand même ? En quoi de
mauvais choix dans les amitiés nuisent-ils aux relations familiales
?