Lisez Luc
7.37-47. Qu'enseigne cette histoire sur la motivation adéquate
derrière les offrandes que l'on fait à Dieu ?
Marie entra dans la pièce et vit Jésus se penchant
à table. Elle cassa le flacon d'albâtre plein du parfum
coûteux, et le déversa sur lui. Certains ont estimé
que son acte était inconvenant, en considérant la vie
qu'elle menait comme coupable. Mais Marie avait été délivrée
de plusieurs démons (Lc
8.2). Alors, après avoir été témoin
de la résurrection de Lazare, elle fut débordante de
gratitude. Son parfum était aussi son bien le plus précieux,
et c'était sa manière d'exprimer sa gratitude envers
Jésus.
Cette histoire saisit parfaitement ce que devrait être notre
véritable motivation quand nous donnons nos offrandes, à
savoir la gratitude. Après tout, quelle autre réaction
pourrions-nous avoir face à ce don inestimable de la grâce
de Dieu. Sa générosité nous pousse également
à donner, et quand elle est associée à notre gratitude,
les deux constituent les ingrédients pour des offrandes pleines
de sens, parmi lesquelles on trouve notre temps, nos talents, nos trésors
et nos corps.
Lisez Exode
34.26; Lévitique 22.19-24 et Nombres 18.29. Tandis que
le contexte est complètement différent d'aujourd'hui,
quel principe peut-on retirer de ces textes concernant nos offrandes
?
Nos meilleures offrandes peuvent sembler insuffisantes à nos
yeux, mais elles sont importantes aux yeux de Dieu. Donner à
Dieu le meilleur montre que nous le mettons à la première
place dans nos vies. Nous ne faisons pas d'offrandes pour recevoir
des faveurs. Nous donnons par gratitude envers ce que nous avons reçu
en Christ Jésus.
" L'amour nous pousserait à la consécration
entière et à la générosité ; aussi,
la plus petite offrande, faite de bon cur, aurait-elle une valeur
infinie. Après avoir volontiers cédé à
notre Rédempteur tout ce qu'il nous est possible de donner,
quel qu'en soit le prix à nos yeux, si nous pouvions alors mesurer
la dette de reconnaissance qui est réellement Ia nôtre
envers Dieu, nos offrandes nous paraîtraient vraiment insignifiantes.
Mais les anges prennent ces offrandes, qui nous semblent bien pauvres,
et les présentent comme un sacrifice de bonne odeur devant le
trône de Dieu, qui les accepte "44.
44. Ellen G. White, Témoignages pour l'Église, vol.
1, chap. 73, p. 432, 433.