JEUDI 15 fevriier, 2018

7_ L'HONNÊTETÉ ENVERS DIEU


Réveil, réforme et dîme


Le long règne d'Ezéchias est considéré comme le moment fort de la tribu de Juda. Israël n'avait pas connu une aussi grande bénédiction de la part de Dieu depuis le règne de David et de Salomon. 2 Chroniques 29-31 rapporte le réveil et la réforme initiés par Ezéchias : " Il fit ce qui est droit aux yeux de l'Eternel " (2 Ch 29.2, SG21). Ainsi fut rétabli le service de la maison du Seigneur. (2 Ch 29.35) On observait la Pâque (2 Ch 30.5). Il y eut une grande joie à Jérusalem. (2 Ch 30.26) Les images, les autels et les hauts lieux païens furent détruits (2 Ch 31.1). Il y eut un réveil de cœur et une réforme des pratiques, qui eurent pour conséquence une abondance de dîmes et d'offrandes (2 Ch 31.4,5,12).

Néhémie donne un autre exemple de réveil, de réforme et de dîme.

Lisez Néhémie 9.2,3. Que signifiait le réveil du cœur ? Lisez Néhémie 13. Après que Néhémie a réformé la " maison de notre Dieu " (Ne 13.4), qu'est-ce que le peuple de Juda y a apporté (Ne 13.12) ?

" Réveil et réforme sont deux choses distinctes. Un réveil implique un renouveau de la vie spirituelle, une réanimation des forces de l'esprit et du cœur, une résurrection de la mort spirituelle, alors qu'une réforme entraîne une réorganisation, un changement dans les idées, les théories et les habitudes "35.

Le lien entre le réveil, la réforme et la dîme est automatique. Sans la dîme, le réveil et la réforme sont tièdes, en admettant qu'il y ait un réveil. Trop souvent, en tant que chrétiens, nous restons les bras croisés sur le banc de touche, alors que nous devrions nous employer activement pour le Seigneur. Le réveil et la réforme exigent un engagement, et la dîme fait partie de cet engagement. Si nous retenons ce que Dieu nous demande de lui donner, ne nous attendons pas à ce qu'il réponde à ce que nous lui demandons.

Le réveil et la réforme ont lieu dans l'Église, et non en dehors de l'Église (Ps 85.6). Nous devons chercher Dieu pour le réveil (Ps 80.19) et la réforme afin de revenir " à [nos] œuvres premières " (Ap 2.5). Une réforme doit avoir lieu concernant ce que nous gardons et ce que nous rendons à Dieu.

Ce n'est pas l'action qui fait la différence, mais la décision intellectuelle et les émotions qui révèlent nos mobiles et notre engagement. Cela portera les fruits suivants une foi plus grande, une vision spirituelle plus nette, et une honnêteté renouvelée.

35. Ellen G. White, Service chrétien, chap. 3, p. 52.