MERCREDI 17 janvier, 2018
3_ Deu et Mamon

 

Un Dieu jaloux


Dans sa confrontation avec Pharaon, Dieu a déclaré : " Car cette fois, je vais envoyer tous mes fléaux contre toi, contre les gens de ta cour et contre ton peuple, afin que tu saches que nul n'est semblable à moi sur toute la terre " (Ex 9.14).

Que voulait dire le Seigneur quand il a dit " nul n'est semblable à moi sur toute terre " ?

" Il est impossible à des esprits bornés de sonder parfaitement le caractère ou les œuvres de l'Être infini qui restera toujours entouré de mystère, même pour les intelligences d'élite et pour les plus grands savants "12.

Dieu est sans égal (1 R 8.60). Il pense, se souvient, et agit de manière que nous ne comprenions pas. Quelles que soient nos tentatives de le faire à notre image, Dieu reste Dieu. C'est lui qui a fait chaque flocon de neige, chaque cerveau, chaque visage et chaque caractéristique individuelle dans leur singularité, et il n'y en a pas d'autre (1 R 8.60). Après tout, il est le Créateur, et en tant que Créateur, il est naturellement distinct de sa création.

Que nous indiquent ces textes sur combien Dieu est distinct de sa création ? 1 S 2.2; Ps 86.8; Es 55.8,9; Jr 10.10; Tt 1.2.

Quand on voit tout ce que Dieu est, tout ce qu'il possède, et tout ce qu'il fait, on a peine à croire qu'il puisse avoir des concurrents. Et pourtant, il en a, au sens où il doit " concourir " pour obtenir l'amour et l'affection des êtres humains. C'est peut-être pour cela qu'il dit qu'il est un Dieu " jaloux " (Ex 34.14). Dieu a créé les humains pour qu'ils soient libres, ce qui veut dire que nous avons le choix de le servir ou de servir autre chose. À bien des égards, c'est depuis toujours le principal problème humain : choisir de servir d'autres dieux, quelle que soit leur forme, au lieu de servir le seul Dieu digne d'être servi, celui qui a créé et qui possède tout l'univers. C'est pourquoi il est en effet un Dieu jaloux.

Y a-t-il quelque chose dans votre vie qui est en compétition contre Dieu pour gagner vos affections ?

12. Ellen G. White, Témoignages pour l'Église, vol. 2, chap. 42, p. 355.