Il y a beaucoup de gens qui aiment Dieu. Leur identité
se mêle à la sienne, à tel point que les biens
matériels ne peuvent changer cela.
Lisez Deutéronome
7.6; 1 Pierre 2.9; Jean 15.5 et Galates 2.20. Que signifie appartenir
à Dieu, et où trouvons-nous notre véritable identité
?
Dieu déclare : " C'est moi qui suis la vigne ;
vous, vous êtes les sarments [...] hors de moi, en effet, vous
ne pouvez rien faire " (Jn 15.5). Le lien est direct et
sûr. " Toute vraie obéissance procède du
cur. Le Christ mettait tout son cur dans ce qu'il faisait.
Si nous le voulons, il s'identifiera tellement avec nos pensées
et nos aspirations, il rendra nos curs et nos esprits tellement
conformes à sa volonté, qu'en lui obéissant nous
ne ferons que suivre nos propres impulsions "2
D'un autre côté, le matérialisme nous donne une
identité liée à nos biens. En d'autres termes,
nous nous définissons sur la base de ce que nous possédons
et de ce que nous pouvons acheter parmi les biens de ce monde. Jacques
nous met en garde : " Votre or et votre argent sont rouillés
; leur rouille sera pour vous un témoignage, elle dévorera
votre chair comme un feu. Dans les derniers jours, vous avez amassé
des trésors " (Jc 5.3). " Amasser "
signifie collectionner et emmagasiner de nombreux trésors. Plus
important encore : c'est dans ces trésors, qu'ils soient rares
ou nombreux, que beaucoup trouvent leur identité (Lc
12.19-21). Le matérialisme est une forme de confusion identitaire.
Autrement dit, pour beaucoup d'entre nous, notre identité se
confond avec nos biens. Ils deviennent notre Dieu (Mt
6.19-21). Comme l'a dit quelqu'un : " Sans mes affaires,
je ne suis rien ". Comme c'est triste que notre identité
ne vienne que de nos biens terrestres, quels qu'ils soient. Quelle
manière superficielle, fragile et, pour finir, vaine, de vivre
sa vie, en particulier pour quelqu'un qui prétend être
un chrétien. Est-ce que nous nous identifions à Dieu
ou à nos biens ? En fin de compte, ce sera soit l'un soit l'autre.
Quelle proportion de votre identité est liée à
ce que vous possédez ?
2. Ellen G. White, Jésus-Christ, chap. 13, p. 671.