Aucun doute là-dessus, le lot de Jérémie dans
la vie n'était pas des plus faciles (il était le premier
à l'admettre !). Les choses, cependant, étaient plus
difficiles que nous n'aurions pu l'imaginer.
Lisez Jérémie
16.1-13
Quel était le message du Seigneur à Jérémie
ici ? Quoique sévère, en quoi aurait-il pu être
une bénédiction pour le prophète? Comparez
avec Os 1.1-3.
Contrairement à Osée, qui devait épouser une
prostituée afin de montrer combien la relation entre le Seigneur
et Israël était corrompue, à cause de la prostitution
de la nation, Jérémie devait s'abstenir de se marier
et d'avoir des enfants. C'était quelque chose de plutôt
rare et d'extrême pour l'époque et pour la culture. En
Israël, fonder une famille était très important
pour un jeune homme. En plus de l'amour et de la compagnie d'un conjoint,
c'était également important de perpétuer le nom
de la famille. Pourquoi Dieu a-t-il interdit à Jérémie
de fonder une famille ? Pour que sa propre vie soit une parabole montrant
combien ce temps serait terrible, quand des familles se briseraient
et quand la douleur de la séparation deviendrait un lourd fardeau
sur les survivants. L'absence de vie de famille chez Jérémie
était un avertissement et une leçon constants pour ses
contemporains.
La solitude de Jérémie s'étendait à d'autres
domaines de sa vie également. Il avait l'interdiction d'entrer
dans une maison où l'on portait le deuil. Cela symbolisait le
refus du peuple d'accepter les appels de Dieu à la repentance
et au réveil.
En plus des moments de deuil, il ne devait pas se joindre à
eux dans leurs moments de joie et de célébration. Cela
devait symboliser le temps où les Babyloniens mettraient un
terme à toute leur joie et à leurs réjouissances.
De ces différentes manières, les liens humains qui
se créent, que ce soit dans le deuil ou dans la joie, étaient
refusés à Jérémie. Sa vie et les chagrins
de sa vie devaient être des paraboles. Si seulement la nation
avait voulu en tirer une leçon!
En quoi ce récit devrait-il nous aider à apprendre
à apprécier le soutien humain que nous aimons recevoir
de la part d'autrui, ou que nous donnons à autrui?
Quelle que soit l'importance de ce soutien, comment comprendre
qu'au final, notre meilleur soutien ne vient que du Seigneur ?