"
Vous n'agirez donc pas conformément
à tout ce que nous faisons maintenant ici où chacun fait
ce qui lui semble bon. "
(Dt 12.8, Colombe.)
" Si tu obéis à la voix de l'Eternel, ton
Dieu, en observant tous ses commandements que je te donne aujourd'hui
et en faisant ce qui est droit aux yeux de l'Eternel, ton Dieu.
" (Dt 13.19, Colombe.).
" En ce temps-là, il n'y avait point de roi en Israël
chacun faisait ce qui lui semblait bon. " (Jg 17.6; 21,25, Colombe.)
Il y a un contraste d'une importance cruciale dans ces versets, en
particulier en ces jours qui sont les nôtres, où beaucoup
de gens se révoltent contre l'idée qu'une autorité
supérieure leur dise quoi faire, ou leur dise ce qui est bien
ou mal. Cependant, il y a une distinction très nette entre ces
deux visions du monde. D'un côté, les gens font tout ce
qu'ils pensent être " bon " à leurs yeux. De l'autre,
les gens font ce qui est droit " aux yeux de l'Eternel, ton Dieu
". Le problème pour les premiers cités, c'est que
bien souvent dans l'histoire, ce qui est " bon " à nos
yeux est mal aux yeux de Dieu. C'est pourquoi nous devons tout soumettre,
jusqu'à notre conscience, à la Parole de Dieu.
•
[Le peuple s'avança et dit à] Jérémie,
le prophète : S'il te plaît, que notre supplication parvienne
devant toi ; prie pour nous le Seigneur ton Dieu, pour tout ce reste.
Car nous étions beaucoup, et nous ne sommes plus qu'un petit reste,
ainsi que tes yeux le voient.
" (Jr
42.2.)
Qu'est-ce que ce verset, ainsi que Jr
23.3, ont à dire au sujet du reste dans Jérémie?
•
C'est
tellement facile, de notre point de vue, de faire une rétrospective
de l'histoire sainte et de voir toutes les fautes, les manquements, et
les insuffisances spirituelles du peuple de Dieu à l'époque
de l'Antiquité. Et nous devons le faire, car nous avons lu que
ces histoires ont été écrites comme des exemples
pour nous (1
Co 10.11). Ce qu'il y a de triste, c'est que beaucoup de ces gens,
à l'époque, dans leur environnement et leur culture, pensaient
qu'ils faisaient ce qu'il fallait, que tout allait bien entre eux et le
Seigneur. Quel avertissement cela devrait-il nous donner sur l'aveuglement
qui peut être le nôtre quant à notre véritable
condition spirituelle? De quels moyens disposons-nous pour comprendre
notre véritable état spirituel ? Pourquoi devons-nous toujours
garder la Croix au centre de cette démarche ? Qu'adviendrait-il
de nous si elle n'était plus au centre de notre vie spirituelle
?