Joachaz (également appelé Shalloum) avait 23 ans lorsqu'il
succéda à son père sur le trône. Son règne
ne dura que trois mois. La Pharaon le remplaça par son frère,
car Joachaz n'était pas favorable à la politique égyptienne.
Joachaz fut emmené en Egypte, et c'est là qu'il mourut
(voir
2 Ch 36.4; 2 R 23.31-34).
Le roi qui suivit Joachaz fut Joïaqim, qui régna entre
609 et 598 avant J.-C. C'était le fils de Josias. Quand Nabuchodonosor
prit Jérusalem, Joïaqim fut emmené à Babylone
avec les objets du temple. Jérémie avertit à nouveau
le peuple que son nouveau roi entraînait la nation sur une mauvaise
voie.
Lisez Jérémie
22.1-9
Quels étaient certains des problèmes avec Joïaqim,
pour qu'ils entraînent une réprimande aussi forte de la
part du Seigneur?
Le Seigneur, parlant par l'intermédiaire de Jérémie,
a eu des mots très durs pour ce souverain corrompu et avide.
Joïaqim était un tyran cupide qui imposait de lourdes taxes
en Juda (voir
2 R 23.35) afin de payer les Egyptiens. Pire, grâce au travail
forcé, il fit ériger une construction recherchée
dans son propre palais, comme un défi à la Torah, qui
était claire au sujet de payer les gens pour leur travail: "
Tu n'opprimeras pas ton prochain, tu ne commettras aucune spoliation.
La paye d'un salarié ne passera pas la nuit chez toi jusqu'au
lendemain " (Lv 19.13). Contrairement à Josias,
son père, Joïaqim laissa de nouveau les rites païens
prospérer en Juda.
Jérémie
22.16 est un texte fort. En comparant le corrompu Joïaqim
à son père Josias, le Seigneur dit ceci: " il
jugeait la cause du pauvre et du déshérité, alors
tout allait bien. N'est-ce pas cela, me connaitre ? ".
Autrement dit, la véritable connaissance de Dieu vient de la
manière dont on traite ceux qui sont dans le besoin. Cela arrive
lorsque nous sortons de nous-mêmes afin d'aider ceux qui ne peuvent
rien faire pour nous en retour. À nouveau, comme dans toute
la Bible, on voit ici la préoccupation du Seigneur pour les
pauvres et les faibles, ainsi que l'obligation que nous avons d'aider
ceux qui ne peuvent s'aider eux-mêmes.
Attardez-vous sur l'idée qu'aider le pauvre et le déshérité
constitue la manière de connaître le Seigneur. Qu'est-ce
que cela signifie?