Si l'on devait choisir un seul mot pour décrire
la condition humaine depuis la chute, ce serait " crise ",
dont on comprend mieux la portée quand on considère ce
qu'il a fallu pour nous sortir de cette crise la mort de Jésus
sur la croix. La crise devait être drôlement sérieuse.
Après tout, voyez les mesures drastiques qu'il a fallu pour la
résoudre.
Tout au long de la Bible, de nombreuses histoires se sont déroulées
avec comme arrière-plan une crise quelconque. La situation à
l'époque de Jérémie et de son ministère
n'était pas différente.
Le peuple de Dieu rencontrait de nombreuses difficultés, internes
et externes. Malheureusement, malgré la terrible menace militaire
que les forces étrangères faisaient peser sur eux, à
bien des égards, la plus grande crise venait de l'intérieur.
" Interne " ne voulait pas seulement dire des chefs et des
prêtres corrompus, ce qui était déjà terrible,
mais interne au sens d'un peuple dont le cur était tellement
endurci, et ravagé par le péché et l'apostasie,
qu'il refusait d'écouter les avertissements que Dieu lui envoyait,
avertissements qui auraient pu lui épargner la catastrophe.
Le péché est déjà terrible, mais quand
on refuse de s'en détourner, là, nous sommes bien en pleine
crise!
« Étudiez la leçon
de cette semaine pour le sabbat 10 octobre »
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