C'est dans ce contexte que le jeune Jérémie commence
son ministère prophétique. La parole du Seigneur lui
parvient, et il la prononce en espérant que le peuple, s'il
tient compte de ces paroles, sera épargné par la ruine
qui risque de s'abattre sur lui.
Lisez Jérémie
2.1-28 et répondez aux questions suivantes : Quelles
promesses Dieu avait-il faites à la nation quand ses sujets
étaient fidèles? (voir
v.2, 3)
Que faisaient certains des prêtres, des pasteurs et des
prophètes et qui constituaient un péché? (v.8)
En quoi le peuple se trompait-il lui-même sur sa véritable
condition spirituelle? (voir
v.23, 24)
Même si la nation avait connu une certaine réforme spirituelle
sous la direction d'Ezéchias et de Josias, le peuple était
retourné à ses anciennes voies et était retombé
dans une apostasie pire encore. Comme il le fit tout au long de son
ministère, Jérémie s'exprime ici dans des termes
sans équivoque sur ce qui ce passait.
Ses paroles au verset
13 du chapitre 2 sont particulièrement intéressantes.
Le peuple avait commis deux péchés : il avait abandonné
le Seigneur, la source d'eau vive, et par conséquent, s'était
creusé des citernes crevassées qui, bien entendu, ne
retenaient pas l'eau. Autrement dit, ayant abandonné le Seigneur,
il avait tout perdu. Ces paroles sont devenues encore plus lourdes
de sens à la lumière de ce que Jésus a déclaré
dans Jean
4.10.
Dans Jérémie
2.5, le Seigneur a dit que le peuple avait suivi ce qui est futile,
et ils étaient donc devenus eux-mêmes futiles. Le terme
en hébreu pour futile vient du mot hbl qui est employé
dans Ecclésiaste et souvent traduit par vanité. Il signifie
également " vapeur " ou " souffle. "
En quoi suivre des choses futiles nous rend-il futile? Qu'est-ce
que cela signifie?
En quoi cette idée nous aide-t-elle à comprendre
ceux qui, parfois, ont le sentiment que leur vie est futile ou n'a
pas de sens? Quelle est la réponse à leur adresser ?