Lisez Jérémie
1.1-5. Que nous dit ce passage sur l'appel de Jérémie?
Tout comme les autres prophètes de l'Ancien Testament (ou
comme Paul dans le Nouveau ; voir Ga
1.1 ; Rm 1.1), Jérémie n'a pas tergiversé
quant à savoir qui l'appelait. Il dit très clairement
dans ces versets et, en réalité, dans tout le livre de
Jérémie, que ce qu'il disait était la parole du
Seigneur, qui lui était parvenue. Sans doute, cette fervente
conviction fut ce qui lui permit de continuer malgré de sévères
oppositions, malgré les peines, les souffrances et les épreuves.
La vocation de Jérémie a eu lieu la treizième
année du règne de Josias, vers 627/626 avant notre ère.
Nous ne savons pas quelle année exactement le prophète
est né ni l'âge exact auquel il a commencé son
ministère. Dans son esprit, cependant, comme nous le verrons,
il se considérait comme un enfant, quelqu'un de trop jeune pour
la tâche qu'on lui confiait.
Lisez Jérémie
1.4, 5.
Quelle assurance et quel réconfort aurait-il dû recevoir
de ces paroles?
Dieu avait destiné Jérémie à être
prophète avant sa naissance. Dieu l'avait mis à part
dès le moment de sa conception pour son rôle prophétique.
Les mots traduits par " je t'avais consacré
" (v.5) viennent d'un verbe qui signifie " être
sacré ", " être saint
", et " sanctifier ", entre autres. Ce
terme a une réelle signification sacrée et religieuse,
liée également avec le service du sanctuaire lui-même.
En effet, le mot pour sanctuaire vient de la même racine. L'idée
qu'il porte est celle de quelque chose ou quelqu'un " mis
à part pour un objectif saint ". Voilà ce
que Dieu avait prévu pour Jérémie, dès
avant sa naissance. Ces textes n'enseignent pas la préexistence
ni la prédestination. Ils enseignent plutôt la prescience
de Dieu.
Dieu connait la fin dès le commencement. Quel réconfort
petit-on tirer de ce fait, parmi les épreuves que nous avons
forcément?