Lisez Luc
15.4-7.
Que nous dit ce passage sur lamour de Dieu envers nous?
Pourquoi est-ce si important de comprendre que cest le berger
qui est parti à la recherche de la brebis perdue?
Dans un monde qui peut sembler insensible et indifférent,
cette parabole révèle une vérité surprenante
: « Dieu nous aime tant quil vient nous chercher en
personne, pour nous ramener à lui ». Nous parlons
souvent des gens qui cherchent Dieu. En réalité, cest
Dieu qui nous cherche. « Lâme qui sest donnée
au Christ est plus précieuse à ses yeux que le monde
entier. Pour sauver une seule âme dans son royaume, le Sauveur
eût consenti à passer par lagonie du Calvaire. Jamais
il nabandonnera une âme pour laquelle il est mort. À
moins que ceux qui le suivent ne préfèrent le quitter,
il les retiendra fortement ». Ellen White, Jésus-Christ,
p. 479.
Lisez Luc
15.8, 9. On ne trouve cette parabole que dans Luc. La drachme perdue
eut avoir deux significations. Dabord, la Judée au temps
de Jésus était peuplée de gens pauvres, et dans
la plupart des foyers, une drachme représentait plus dune
journée de salaire, à peine assez pour que la famille
ne meure pas de faim. Deuxièmement, en signe quelles étaient
mariées, certaines femmes portaient une coiffure faite de dix
drachmes, une somme énorme, épargnée sur une longue
période dans le cas des familles pauvres. Dans les deux cas,
la perte est une question grave. Alors la femme, littéralement
brisée et en proie à un profond chagrin, allume une lampe
(la maison navait peut-être pas de fenêtres ou peut-être
seulement une petite fenêtre) prend un balai, et retourne toute
la maison jusquà ce quelle retrouve cette drachme.
Son âme se remplit dune joie débordante, et contagieuse,
puisque tous ses amis se réjouissent avec elle.
« Bien que perdue dans la poussière, la drachme nen
reste pas moins une pièce dargent, et cest précisément
à cause de sa valeur que la femme la cherche. Il en est de même
de toute âme: si dégradée quelle soit, elle
demeure précieuse aux yeux de Dieu. La pièce de monnaie
porte leffigie et les titres du souverain régnant; ainsi,
lhomme, à la création, portait le sceau et limage
de son Créateur ; et quoique cette dernière soit maintenant
souillée et altérée par le péché,
elle a laissé son empreinte sur toute âme. »
Ellen G. White, Les paraboles de Jésus, p. 163,164.
La science et la philosophie modernes passent leur temps à
nous dire que nous ne sommes rien dautre que des produits du
hasard dans un univers dénué de sens, et qui se moque
éperdument de notre destin. Quelle vision complètement
différente du monde est présentée ici dans ces
2 paraboles?