Le paresseux plonge sa main dans le plat, et il trouve fatigant
de le ramener à sa bouche (Pr 26.15, Colombe).
Tout comme les élèves qui passent plus de temps et
dénergie à préparer leurs antisèches
pour lexamen quà étudier, les paresseux travaillent
dur pour trouver des excuses à leur paresse!
Lisez Proverbes
26.13-16.
Quel avertissement nous est adressé ici?
Le paresseux a peut-être raison : « Il y a un fauve
sur le chemin! » (Pr 26.13). Par conséquent, il
est plus sage de rester chez soi et de ne pas confronter le danger.
Mais en faisant cela, nous passons à côté de toutes
les occasions que la vie nous offre. Jamais nous napprécierons
la beauté de la rose si lon refuse de rendre le risque
dêtre piqué par ses épines. Jamais nous ne
pourrons aller de lavant si nous avons peur des obstacles. Ceux
qui nosent pas sengager ne gouteront jamais à la
plénitude de la vie.
Considérez les autres images de ces versets. Tout comme la
porte qui grince sur ses gonds, mais qui ne va nulle part, les paresseux
se retournent dans leur lit. Autrement dit, ils changent juste de position,
mais ne vont nulle part non plus.
Lautre image, au verset
15, est encore plus frappante. Ils peuvent porter la main à
un plat, mais trouvent fatigant de se nourrir !
Pire encore : leur paresse intellectuelle, leur étroitesse
desprit, et leur certitude sur eux-mêmes. Ainsi, ils ont
toujours raison, ils sont plus sages que sept sages (Pr
26.16), et ne sont pas réceptif à dautres idées,
peut-être plus sages que les leurs. Ceux qui pensent quils
ont toutes les réponses se trompent en général.
« Au jour du jugement, les hommes ne seront pas condamnés
pour avoir consciencieusement cru au mensonge, mais pour avoir douté
de la vérité ou négligé de la connaitre.
» Ellen White, Patriarches et Prophètes, p. 33. Comment
comprenons-nous notre rôle qui consiste à donner aux autres
une occasion dapprendre ce quest la vérité
? Où commence notre responsabilité, et où sarrête-elle
?