Mardi 19 juillet 2011
4_ Se réjouir devant le Seigneur

" L'holocauste perpétuel "


« Voici ce que tu offriras sur l'autel: deux agneaux d'un an, chaque jour, à perpétuité. Tu offriras I'un des agneaux le malin, et l'autre agneau entre les deux soirs.» (Ex 29.38, 39)

L'offrande quotidienne d'agneaux, « l'holocauste perpétuel » (v 42), devait enseigner au peuple son besoin constant de Dieu. De lui dépendaient son pardon et son acceptation. Le feu de l'autel devait rester allumé jour et nuit (Lv 6.8-13).Ce feu constituait Ie rappel permanent, de leur besoin d'un sauveur. Dieu n'a jamais eu l'intention de faire de l'offrande quotidienne d'un agneau un simple rituel ou un geste routinier. « C'était toujours une scène émouvante pour les adorateurs », un temps de préparation pour l'adoration, dans le silence et la prière. « Les Israelites devaient sonder leurs coeurs et confesser leurs péchés.» Leur foi devait se saisir des promesses d'un sauveur à venir, le véritable agneau de Dieu qui donnerait son sang pour le monde entier (voir Ellen G. White, Patriarches et prophètes, p. 326). !

Comment les textes suivants rattachent-ils la mort du Christ a des sacrifices d'animaux dans le système de l'Ancien Testament? He 10.1-4; 1 P.1.18, 19.

En He 10.5-10, Paul cite Ps 40.6-8, montrant que le Christ donne le sens véritable des offrandes sacrificielles. Il laisse entendre que Dieu ne prenait pas plaisir à ces sacrifices mais qu'ils étaient l'occasion d'un temps de repentance, de chagrin pour le péché, conduisant à la conversion. Le don de son Fils comme sacrifice ultime devait être un temps de terrible agonie, pour le Père et le Fils. Paul met l'accent sur le fait que la véritable adoration doit toujours jaillir d'un cœurs pardonné, purifié et sanctifié qui prend plaisir a obéir a celui qui a rendu tout cela possible. « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, a offrir vas corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable a Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable.» (Rm 12.1)

Rendre un culte, c'est d'abord et avant tout se donner soi-même pleinement à Dieu dans un sacrifice vivant. Quand nous nous donnons nous-mêmes en premier, nos dons, nos louanges et nos cœurs suivent.

Cette attitude est une sure protection contre les rituels vides et sans signification. Posez-vous cette question: Ai-je tout abandonné au Christ mort pour mes péchés? Ou bien comment puis-je y renoncer?