« Voici ce que tu offriras sur l'autel: deux
agneaux d'un an, chaque jour, à perpétuité.
Tu offriras I'un des agneaux le malin, et l'autre agneau
entre les deux soirs.» (Ex 29.38, 39)
L'offrande
quotidienne d'agneaux, « l'holocauste perpétuel »
(v 42), devait enseigner au peuple son besoin constant de
Dieu. De lui dépendaient son pardon et son acceptation.
Le feu de l'autel devait rester allumé jour et nuit
(Lv 6.8-13).Ce feu constituait Ie rappel permanent, de leur
besoin d'un sauveur. Dieu n'a jamais eu l'intention de faire
de l'offrande quotidienne d'un agneau un simple rituel ou
un geste routinier. « C'était toujours une
scène émouvante pour les adorateurs »,
un temps de préparation pour l'adoration, dans le
silence et la prière. « Les Israelites devaient
sonder leurs coeurs et confesser leurs péchés.»
Leur foi devait se saisir des promesses d'un sauveur à
venir, le véritable agneau de Dieu qui donnerait
son sang pour le monde entier (voir Ellen G. White, Patriarches
et prophètes, p. 326). !
Comment
les textes suivants rattachent-ils la mort du Christ a des
sacrifices d'animaux dans le système de l'Ancien
Testament? He
10.1-4; 1 P.1.18, 19.
En He
10.5-10, Paul cite Ps 40.6-8, montrant que le Christ
donne le sens véritable des offrandes sacrificielles.
Il laisse entendre que Dieu ne prenait pas plaisir à
ces sacrifices mais qu'ils étaient l'occasion d'un
temps de repentance, de chagrin pour le péché,
conduisant à la conversion. Le don de son Fils comme
sacrifice ultime devait être un temps de terrible
agonie, pour le Père et le Fils. Paul met l'accent
sur le fait que la véritable adoration doit toujours
jaillir d'un curs pardonné, purifié
et sanctifié qui prend plaisir a obéir a celui
qui a rendu tout cela possible. « Je vous exhorte
donc, frères, par les compassions de Dieu, a offrir
vas corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable
a Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable.»
(Rm 12.1)
Rendre
un culte, c'est d'abord et avant tout se donner soi-même
pleinement à Dieu dans un sacrifice vivant. Quand
nous nous donnons nous-mêmes en premier, nos dons,
nos louanges et nos curs suivent.
Cette
attitude est une sure protection contre les rituels vides
et sans signification. Posez-vous cette question: Ai-je
tout abandonné au Christ mort pour mes péchés?
Ou bien comment puis-je y renoncer?