Le
sanctuaire est l'un des sujets essentiels des livres de
l'Exode, du Lévitique et des Nombres avec sa construction,
ses services, les sacrifices et les offrandes, la fonction
des prêtres. C’était un lieu très
saint. En effet, ce n'était pas seulement la demeure
de Dieu, c'était l'endroit ou Israël obtenait
son pardon et la purification de ses péchés.
C’était le lieu ou il apprenait et expérimentait
l’évangile.
En même temps, nous ne pouvons écarter l'idée
que le culte israélite pouvait être froid,
stérile et formel. Le Seigneur avait établi
des règles strictes sur ce qui devait être
fait, mais elles n’étaient pas une fin en soi.
Elles servaient à un seul but: constituer un peuple
saint, joyeux, et fidèle à l'alliance qui
instruirait le monde sur le vrai Dieu. (Ex 19.6; Dt 4.5-7;
Za 8.23).
Que
disent ces textes sur le culte israélite dans le
sanctuaire? Lv
23.39-44; Dt 12.5-7, 12,18; 16.13-16.
L’une
des grandes difficultés à laquelle l'Église
est aujourd'hui confrontée touche au culte et aux
styles de culte. D'un coté, les services du culte
peuvent être froids, formels, dépassés
et certainement sans joie. L'autre danger, c'est que les
émotions deviennent le facteur dominant: tout ce
que les gens désirent, c'est de prendre du bon temps,
se « réjouir » dans le Seigneur aux dépens
de toute forme d'adhésion stricte aux vérités
bibliques.
Un
point important dont il faut se souvenir, une leçon
que nous pouvons apprendre avec le modèle du sanctuaire,
c’est que le véritable culte doit conduire à
la joie et être vecu dans le contexte de la vérité
biblique. Dieu a donné aux Israélites des
instructions très claires et précises, des
recommandations formelles sur la construction du sanctuaire,
son ministère et ses services. Toutes ces directives
avaient pour but de leur enseigner les vérités
sur Ie salut, la rédemption, la médiation
et le jugement. Cependant, ils étaient aussi appelés
a se réjouir devant Ie Seigneur. Ce thème
revient sans cesse. Il est donc clair qu'on peut être
très attaché aux enseignements de la Bible
et en même temps connaitre une joyeuse expérience
cultuelle. D'ailleurs, les vérités du salut,
de la rédemption, de la médiation et du Jugement
ne sont-elles pas des sujets de réjouissance par
excellence?
Quelle
est votre propre expérience? Que signifie pour vans
se réjouir " devant le Seigneur? Comment vivre
le temps d'adoration d'une manière plus joyeuse?
Pouvez-vous être certain que votre expérience
cultuelle ne ressemble pas à celle de l’homme
dont parle Tolstoï dans l'introduction de cette semaine?