Lisez
2 Co 5.1-4. Que dit Paul? Quelle espérance
nous donne-t-il à nouveau ? Quelle est la place de
la métaphore touchant aux vêtements ?
Tant
que nous sommes dans ce monde, dans ce corps, dans cette
" demeure ", " nous soupirons " ou "
gémissons " (TOB) (traduit d'un terme qui signifie
" pousser un profond soupir "). Qui n'a pas soupiré
en habitant dans " [sa] demeure terrestre ", c'est-à-dire,
notre corps? Voyez le chapitre qui précède
(2
Co 4), qui parle des malheurs que les disciples de Jésus
rencontrent dans cette existence. C'est à la suite
de cette évocation que Paul aborde le texte d'aujourd'hui.
Il
est vrai que nous gémissons, nous souffrons et nous
mourons, mais notre histoire ne s'arrête pas là.
Nous avons reçu une promesse - nous revêtirons
" notre domicile céleste ".
Quelle
double métaphore Paul utilise-t-il ici pour décrire
notre situation actuelle et l'espérance qui est la
nôtre ?
Dans
certains écrits anciens, on assimilait le fait de
se vêtir à celui d'habiter une maison. Ces
deux notions sont extérieures à nous, toutes
deux évoquent une certaine protection et couverture
(à l'époque de Paul, le nom du vêtement
porté par la classe sociale la plus pauvre venait
d'un terme qui signifiait : " petite maison ").
Quelles qu'en soient les raisons, Paul utilise diverses
images pour opposer deux idées fondamentales : une
demeure temporaire terrestre et une demeure céleste
éternelle ; être nu et être vêtu
; la mortalité (ou certitude de la mort) et la vie
- la vie éternelle en Christ. Pour finir, ces métaphores
parlent toutes de la même chose: l'espérance
qui est la nôtre de revêtir ou d'habiter, au
retour du Christ, un corps immortel. En d'autres termes,
ces textes expriment d'une autre façon la promesse
de vie éternelle la notre en Jésus.
Songez
à la mort, à son apparente finalité.
S'il n'y a rien au-delà, avons-nous une quelconque
espérance ? Réfléchissez à toutes
les raisons de croire et d'espérer que la mort n'aura
pas le dernier mot. Apportez vos réflexions en classe
et discutez-en.