JEUDI 23 juin, 2011

13_ Revêtus du Seigneur Jésus-Christ

" Notre demeure céleste "


Lisez 2 Co 5.1-4. Que dit Paul? Quelle espérance nous donne-t-il à nouveau ? Quelle est la place de la métaphore touchant aux vêtements ?

Tant que nous sommes dans ce monde, dans ce corps, dans cette " demeure ", " nous soupirons " ou " gémissons " (TOB) (traduit d'un terme qui signifie " pousser un profond soupir "). Qui n'a pas soupiré en habitant dans " [sa] demeure terrestre ", c'est-à-dire, notre corps? Voyez le chapitre qui précède (2 Co 4), qui parle des malheurs que les disciples de Jésus rencontrent dans cette existence. C'est à la suite de cette évocation que Paul aborde le texte d'aujourd'hui.

Il est vrai que nous gémissons, nous souffrons et nous mourons, mais notre histoire ne s'arrête pas là. Nous avons reçu une promesse - nous revêtirons " notre domicile céleste ".

Quelle double métaphore Paul utilise-t-il ici pour décrire notre situation actuelle et l'espérance qui est la nôtre ?

Dans certains écrits anciens, on assimilait le fait de se vêtir à celui d'habiter une maison. Ces deux notions sont extérieures à nous, toutes deux évoquent une certaine protection et couverture (à l'époque de Paul, le nom du vêtement porté par la classe sociale la plus pauvre venait d'un terme qui signifiait : " petite maison "). Quelles qu'en soient les raisons, Paul utilise diverses images pour opposer deux idées fondamentales : une demeure temporaire terrestre et une demeure céleste éternelle ; être nu et être vêtu ; la mortalité (ou certitude de la mort) et la vie - la vie éternelle en Christ. Pour finir, ces métaphores parlent toutes de la même chose: l'espérance qui est la nôtre de revêtir ou d'habiter, au retour du Christ, un corps immortel. En d'autres termes, ces textes expriment d'une autre façon la promesse de vie éternelle la notre en Jésus.

Songez à la mort, à son apparente finalité. S'il n'y a rien au-delà, avons-nous une quelconque espérance ? Réfléchissez à toutes les raisons de croire et d'espérer que la mort n'aura pas le dernier mot. Apportez vos réflexions en classe et discutez-en.