DIMANCHE 6 mars, 2011

11_ Libres de toute dépendance

" Les boissons alcoolisées "


Le vin, la bière et autres alcools ont toujours été associés, dans le monde occidental, aux événements mémorables, aux occasions heureuses, aux vacances et aux transactions d'affaires importantes. Les boissons alcoolisées possèdent, semble-t-il, un côté propre et beau. Non seulement elles sont acceptées par la société, mais elles sont considérées comme nécessaires en certaines circonstances. Malheureusement, l'alcool à un autre aspect, que les marchands qui vivent de sa vente souhaitent cacher à leurs clients potentiels.

Lisez Pr 23.29-35. Qu'indiquent ces versets sur les effets nocifs de l'alcool? Que vous a appris votre expérience sur les effets dévastateurs de ce poison?

L'image d'un vin magnifique qui finit par mordre comme un serpent et piquer comme un aspic ne manque pas de puissance. Le corps réagit à la composition chimique de l'alcool comme à une substance toxique et non à une nourriture. Il est absorbé au niveau de l'estomac et transporté par le sang jusqu'au cerveau, aux poumons, aux reins et au cœur en quelques minutes. Le foie, surtout, est mis à l'épreuve, le traitement de cette substance exigeant de nombreuses heures d'un exercice laborieux. Quand la présence d'alcool devient chronique et prolongée, les organes se détériorent et la personne souffre d'une ou de plusieurs maladies.

Malheureusement, les effets de l'alcool dépassent l'individu. L'usage de l'alcool a un coût social très élevé. La moitié des accidents de la route ou au travail ont un rapport avec celui-ci. De nombreux crimes sont commis sous son effet. Les fonds publics ou privés se vident pour soigner des maladies directement liées à l'alcool. Au foyer, l'épouse et les enfants d'un alcoolique sont souvent victimes de maltraitance verbale ou physique.

L'alcool, comme toute autre substance agissant sur le psychisme, affecte l'aptitude à faire des choix moraux corrects; sous son influence, on a tendance à glisser de plus en plus dans le péché.

Les personnes prisonnières d'un abus quelconque de substance nocive doivent prendre conscience de leur problème et de leur besoin d'aide face à quelque chose qui les dépasse. Elles ont besoin de la grâce divine, du soutien de leurs proches, d'une communauté ecclésiale attentive et, si possible, d'un traitement prescrit par des professionnels qualifiés.

Les adventitstes du septième jour observent une ligne de conduite très sévère vis-à-vis de l'acool. Sans juger ni condamner, comment aider ceux qui, parmi nous, luttent avec ce problème - probleme qui, aux yeux de Dieu, n'est sans doute pas pire que d'autres pourtant socilement acceptés ?