Le
vin, la bière et autres alcools ont toujours été
associés, dans le monde occidental, aux événements
mémorables, aux occasions heureuses, aux vacances
et aux transactions d'affaires importantes. Les boissons
alcoolisées possèdent, semble-t-il, un côté
propre et beau. Non seulement elles sont acceptées
par la société, mais elles sont considérées
comme nécessaires en certaines circonstances. Malheureusement,
l'alcool à un autre aspect, que les marchands qui
vivent de sa vente souhaitent cacher à leurs clients
potentiels.
Lisez
Pr
23.29-35. Qu'indiquent ces versets sur les effets
nocifs de l'alcool? Que vous a appris votre expérience
sur les effets dévastateurs de ce poison?
L'image
d'un vin magnifique qui finit par mordre comme un serpent
et piquer comme un aspic ne manque pas de puissance. Le
corps réagit à la composition chimique de
l'alcool comme à une substance toxique et non à
une nourriture. Il est absorbé au niveau de l'estomac
et transporté par le sang jusqu'au cerveau, aux poumons,
aux reins et au cur en quelques minutes. Le foie,
surtout, est mis à l'épreuve, le traitement
de cette substance exigeant de nombreuses heures d'un exercice
laborieux. Quand la présence d'alcool devient chronique
et prolongée, les organes se détériorent
et la personne souffre d'une ou de plusieurs maladies.
Malheureusement,
les effets de l'alcool dépassent l'individu. L'usage
de l'alcool a un coût social très élevé.
La moitié des accidents de la route ou au travail
ont un rapport avec celui-ci. De nombreux crimes sont commis
sous son effet. Les fonds publics ou privés se vident
pour soigner des maladies directement liées à
l'alcool. Au foyer, l'épouse et les enfants d'un
alcoolique sont souvent victimes de maltraitance verbale
ou physique.
L'alcool,
comme toute autre substance agissant sur le psychisme, affecte
l'aptitude à faire des choix moraux corrects; sous
son influence, on a tendance à glisser de plus en
plus dans le péché.
Les
personnes prisonnières d'un abus quelconque de substance
nocive doivent prendre conscience de leur problème
et de leur besoin d'aide face à quelque chose qui
les dépasse. Elles ont besoin de la grâce divine,
du soutien de leurs proches, d'une communauté ecclésiale
attentive et, si possible, d'un traitement prescrit par
des professionnels qualifiés.
Les
adventitstes du septième jour observent une ligne
de conduite très sévère vis-à-vis
de l'acool. Sans juger ni condamner, comment aider ceux
qui, parmi nous, luttent avec ce problème - probleme
qui, aux yeux de Dieu, n'est sans doute pas pire que d'autres
pourtant socilement acceptés ?