Lisez Rm
14. 15-23. Voir aussi 1 Co 8. 12, 13. Résumez
sur les lignes ci-dessous l'essentiel des paroles de Paul.
Quel principe pouvons-nous retirer de ce passage et comment
l'appliquer dans tous les domaines de notre vie ?
Aux
versets
17-20, Paul replace dans une juste perspective divers
aspects du christianisme. Si le régime alimentaire
est important, les chrétiens ne doivent pas se quereller
lorsque certains d'entre eux préfèrent manger
des légumes plutôt que de la viande éventuellement
sacrifiée aux idoles. Ils doivent plutôt veiller
à la justice, à la paix et à la joie
dans le Saint-Esprit. Comment appliquer cette notion aux
questions alimentaires surgissant dans notre Église
? Si le message sur la santé et, notamment, les enseignements
sur le régime approprié est pour nous une
bénédiction, tout le monde ne voit pas les
choses de la même façon et il est nécessaire
de respecter ces différences.
Au
verset
22, au milieu de cette discussion à propos
de l'importance de respecter la conscience de chacun, Paul
ajoute une mise en garde très intéressante:
" Heureux celui qui ne se juge pas lui-même en
exerçant son discernement! " Quel avertissement
Paul donne-t-il ici ? En quoi cette déclaration équilibre-t-elle
ce qu'il dit par ailleurs ?
Avez-vous
déjà entendu quelqu'un dire: " La
façon dont je mange, dont je m'habille ou dont je
gère mes loisirs ne regarde personne " ?
Est-ce vrai ? Nous ne vivons pas sur une île déserte.
Nos actes, nos paroles et même notre régime
alimentaire peuvent influencer les autres, pour le bien
ou le mal. Ce n'est pas difficile de voir pourquoi. Si quelqu'un
qui vous estime vous voit accomplir une " mauvaise
action ", il se peut qu'il soit influencé
par votre exemple. On se trompe soi-même à
croire qu'il en est autrement. On peut toujours affirmer
qu'on ne force personne, là n'est pas le problème.
Nous, les chrétiens, nous sommes responsables les
uns des autres, et si notre exemple entraîne quelqu'un
sur une mauvaise pente, nous sommes responsables.
Quelle
sorte d'exemple donnons-nous ? Nous sentons-nous à
l'aise lorsque les autres, en particulier les jeunes, ou
les nouveaux convertis, nous imitent dans tous les domaines
? Que révèle notre réponse à
propos de nous-mêmes ?