Quand
on compte les foyers actuels appartenant à la famille
de Dieu, les célibataires en représentent une
part importante et croissante. Quand socialement ou dans l'Eglise
le mariage est la norme, il est souvent difficile pour ces
personnes de se sentir normales et épanouies. Fréquemment,
elles n'ont pas vraiment de sentiment d'appartenance.
Le
choix de rester célibataire. Pour de nombreuses
personnes, le célibat correspond à une période
de la vie qui précède ou suit le mariage. Pour
d'autres, c'est un choix de vie positif. Ces personnes savent
que même si beaucoup se marient, Dieu offre aussi à
ses fils et ses filles la possibilité d'y renoncer.
Pour d'autres encore, ce n'est pas vraiment un choix, mais
une adhésion douloureuse et de mauvais gré à
une situation ou le partenaire adéquat fait défaut,
ou peut-être le mariage n'est pas envisageable.
Paul
défendait le mariage dans ses enseignements et ses
écrits, mais estimait personnellement qu'il ne restait
pas beaucoup de temps pour accomplir l'oeuvre du Christ et
que le célibat était préférable.
C'est surtout vrai pour les personnes qui ont le don du célibat,
c'est à dire, qui se sentent conduits par Dieu à
faire ce choix. La communauté des membres d'église
doit inclure à la fois les célibataires et les
personnes mariées. II est nécessaire de comprendre
et de valoriser les célibataires dans leurs choix et
leurs defis plutôt que de ne pas les considérer
avec suffisamment de respect, comme c' est souvent Ie cas
(même non intentionnellement).
La
valeur et l'épanouissement d'une personne dépendent
non du fait qu'elle est célibataire ou mariée,
mais à sa foi en Christ. Nous sommes comblés
en celui qui attire tous les hommes à lui (Col 2.10).
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