LUNDI 12 juin, 2017

12_ LE JOUR DU SEIGNEUR


Les moqueurs

Après avoir cherché à éveiller chez ses lecteurs " une claire intelligence, pour que vous vous souveniez des paroles dites à l'avance par les saints prophètes et du commandement de vos apôtres, commandement de celui qui est Seigneur et Sauveur " (2 P 3.2), Pierre passe à une mise en garde particulière. Sachant combien cet enseignement serait dangereux, peut-être cherchait-il à rappeler avec force l'autorité avec laquelle il écrivait.

Lisez 2 Pierre 3.3,4. Quels arguments avanceront ceux qui ne croiront pas au retour du Christ ?

Il y a grande ressemblance entre ceux qui mettent en avant une fausse liberté et ceux qui expriment de l'incrédulité au sujet du retour du Christ. Le premier groupe, " dans un appétit de souillure, cour[t] après la chair " (2 P 2.10). Quant à ceux qui nient le retour de Christ, ils vont " au gré de leurs propres désirs " (2 P 3.3). (Les passions impies peuvent mener aux faux enseignements. Est-ce une simple coïncidence ?)

Les moqueurs, prévient-il, poseront cette question : " Où est la promesse de son avènement ? " (2 P 3.4). Ce faisant, ils remettront en question la croyance établie des chrétiens selon laquelle Jésus reviendra bientôt sur cette terre. Après tout, et en particulier puisqu'il parle des derniers jours, ces moqueurs avanceront la vérité irrefutable que de nombreux chrétiens sont morts, et que les choses continuent comme depuis toujours. En apparence, ce n'est pas une question déraisonnable. Même Enoch, a écrit Ellen G. White, a vu que les justes et les méchants " retourneraient ensemble dans la poussière, terme final de leur existence "26 et il en fut troublé. Si même Enoch, qui vivait avant le Deluge, a eu du mal avec cette question, à combien plus forte raison ceux qui ont vécu dans les millénaires qui ont suivi, et jusqu'aux derniers jours !

Et qu'en est-il de nous aujourd'hui, adventistes du septième jour ? Notre nom même porte en lui l'idée du retour de Christ [advent signifie en anglais avènement]. Et pourtant, il n'est pas encore revenu. Et c'est vrai que nous rencontrons des moqueurs, tout comme Pierre l'avait prédit.

Dans votre propre vécu de foi, comment gérez-vous le fait que Christ ne soit pas encore venu ?
Venez en classe avec vos réponses ce sabbat.

26 Ellen C. White, Patriarches et prophètes, p. 63