JEUDI 15 juin, 2017

12_ LE JOUR DU SEIGNEUR


Un dernier appel


Pierre conclut son épître sur un thème qui l'a imprégné dès le départ : mener une vie sainte et faire attention à ne pas se laisser prendre par " l'égarement des impies " (2 P 3.17).

Lisez 2 Pierre 3.14-18. À qui Pierre s'adresse-t-il, et contre quoi les met-il en garde?

Chose intéressante : Pierre termine son épitre en renvoyant ses lecteurs aux écrits de Paul, " notre frère bien-aimé " (2 P 3.15). Paul a également évoqué la nécessité de vivre en paix tout en attendant le retour de Jésus, et d'employer ce temps à bâtir des vies saintes (voir Rm 2.4; Rm 12.18; Ph 2.12).

Remarquez également que la référence que fait Pierre aux écrits de Paul montre combien les écrits de ce dernier étaient tenus en haute estime aux debuts de l'histoire chrétienne. Il est impossible de déterminer si Pierre parle de l'ensemble des écrits de Paul, ou seulement d'une partie d'entre eux. Mais en tous les cas, il est évident que les écrits de Paul étaient bien considérés.

Enfin, Pierre dit que les écrits de Paul peuvent être mal interprétés, comme c'est le cas pour n'importe quel passage des Écritures. En grec, le terme grapha signifie littéralement " écrits ", mais dans ce contexte, il signifie clairement " écrits sacrés ", comme les livres de Moïse et les prophètes. Nous avons ici une preuve que les écrits de Paul faisaient dès le départ autorité, tout comme la Bible hébraïque.

À la lumière de ce que nous avons lu plus tôt au sujet des faux docteurs qui promettent la liberté, il n'est pas difficile d'imaginer des gens se servir des écrits de Paul sur la liberté et la grâce comme d'une excuse à leur comportement pécheur. Paul a lourdement insisté sur la justification par la foi seule (Rm 3.21,22), mais rien dans ses écrits ne donnie aux gens un permis de pécher (voir Rm 6. 1-14). Paul lui-même a dû confronter cette mauvaise interprétation de ce qu'il avait prêche et enseigné sur la justification par la foi. Pourtant, Pierre avertit que ceux qui déforment ses écrits le font " pour leur propre perdition " (2 P 3.16).

Quels choix pouvez-vous faire dès maintenant pour vous amener à vivre le genre de vie auquel nous avons été appelés en Christ Jésus ?