Lisez Dt
24.10-22 ; Jon 3 ; Mi 3.17; Mt 15.32-38 ; Mc 6.34-44 Ga 6 :2 ; He 10.32-
34.
Lisez Ellen G. White, " Be sympathetic to all men
", p. 189 et " Thoughtful of Others ", p. 193, dans My
Life Today. " Prière et louange ", p. 81, dans Le meilleur
chemin. " La pure religion " et " La parabole du bon Samaritain
", chapitres 4 et 5 dans Ministère de la bienfaisance.
Plusieurs familles se réunirent pendant les vacances et préparèrent
avec leurs jeunes enfants des colis de nourriture et d'articles d'hygiène
à distribuer aux nombreux sans-abri de leur ville. Après
les avoir préparés pendant quelques heures, ils montèrent
dans leurs voitures, allèrent jusqu'au centre-ville et, en l'espace
d'une demi-heure, distribuèrent les colis. Puis ils allèrent
au musée, et ensuite sortirent dîner. En remontant dans
leurs voitures, l'un d'entre eux déclara : " Je suis content
qu'on ait fait ça. Mais vous vous rendez compte que les personnes
qui ont reçu nos colis ont probablement déjà faim
à nouveau ? ". Une chose est sure : il y a tellement
de gens qui ont besoin de réconfort, de compassion, et d'aide
que la tâche peut sembler écrasante, à tel point
que l'on pourrait penser : " Â quoi sert de faire quoi
que ce soit ? Ce n'est qu'une goutte d'eau ! ". Mais ce genre
de raisonnement soulève de nombreux problèmes.
D'abord, si tout le monde pensait ainsi, personne n'aiderait personne,
et les besoins, déjà colossaux, augmenteraient encore.
D'un autre côté, si tous ceux qui pouvaient aider autrui
le faisaient, alors les besoins, déjà colossaux, ne seraient
plus aussi énormes. Deuxièmement, la Bible ne nous a jamais
dit que la souffrance, la douleur, le mal seraient éliminés
ici-bas. En fait, elle nous dit tout le contraire. Même Jésus,
quand il était sur terre, n'a pas mis fin à toute la souffrance.
Il a fait ce qu'il a pu.
Nous devons en faire autant : réconforter, compatir, et aider
ceux que nous pouvons.