" Vous êtes le sel de la terre. " (Mt
5.13.) Dans ce passage, Jésus appelle ses disciples à
être du sel, qui est un agent de transformation. L'Église
est une " salière " qui contient " le
sel de la terre ". Avec quoi, ou avec qui, nous, ce sel,
devons-nous nous mélanger ? Avec nous-mêmes, ou bien avec
des ingrédients différents de nous ?
Faisons une petite expérience remplissez un moule à
pain avec seulement du sel et un autre moule de pâte à
pain contenant du sel parmi ses ingrédients. Dans le premier
moule, le sel est l'unique ingrédient de la recette. Après
cuisson, le résultat ne sera pas très savoureux, encore
moins mangeable. Dans le deuxième moule, le sel fait partie
de la recette et il est mélangé à d'autres ingrédients.
Ainsi, il peut transformer un pain fade en un pain délicieux.
Le sel fait plus de bien quand il se mélange à des ingrédients
différents de lui. C'est la même chose pour les chrétiens.
Il ne se passera rien si nous restons bien à l'abri dans la
" salière " qu'est l'église. Ne passons pas
à côté de l'essentiel. On peut parfaitement être
moral, c'est-à-dire ne pas fumer, ni boire, ni se saouler, ni
jouer à des jeux d'argent, ou se lancer dans la criminalité.
Tout cela est important. Mais il ne s'agit pas simplement de ce que
nous ne faisons pas. Il s'agit plutôt de savoir : Que faisons-nous
? C'est-à-dire que faisons-nous pour aider la population et
ceux qui ont besoin de nous ?
Relisez Matthieu
11.12. Que nous disent les textes suivants sur la réalité
du grand conflit ?
" Mais si le sel a perdu sa saveur, s'il n'y a qu'une simple
profession de piété sans l'amour du Christ, cela n'est
utile à rien. Aucune influence salutaire n'est exercée
sur le monde. "19
Revenons à l'image de la recette. Nous l'avons vu, si tout
ce qu'on a, c'est du sel, cc n'est pas bon. En fait, un excès
de sel dans l'alimentation peut être toxique. Le sel doit être
mélangé avec des ingrédients différents.
De sorte que si nous ressemblons au monde, ou même si nous sommes
un peu trop comme le monde, nous ne ferons aucune différence
dans ce monde. Nous n'aurons rien à offrir. Le sel n'est alors
bon à rien. Et que dit Jésus sur ce sel-là ?
Cependant, imprégnés de la saveur de l'amour de Christ,
nous désirerons devenir des " compatriotes "
avec les " étrangers ", en nous mêlant
aux autres afin d'être des agents de transformation, faire une
différence positive dans leurs vies, ce qui aura pour effet
d'en entraîner d'autres vers ce qui compte vraiment dans la vie
: le salut en Jésus.
Lisez Deutéronome
12.30 ; 31.20 ; Esaïe 2.8.
Contre quel danger ces textes nous mettent-ils en garde, et comment
veiller à ne pas tomber dans ce piège ?
19 Ellen G. White, Jésus-Christ, p. 436