Dans Luc 3, Jésus apparait dans son rôle comme unique
et crucial dans l’histoire du salut. Ce que l’on peut dire
sur la prédication de Jean, c’est qu’il ne mâchait
pas ses mots, quitte à déplaire aux foules.
Lisez Lc
3.1-4
Ses paroles foisonnent de vérités importantes, non
seulement pour ceux qui les ont entendues à ce moment-là,
mais pour nous tous. Quelles remarques en particulier pouvez-vous faire
à propos de ce que Jean dit ici?
La repentance n’est pas qu’une notion théorique.
C’est un mode de vie. Le terme vient du grec metanoia, qui signifie
un changement d’avis, qui amène une nouvelle vie.
« Baptisez » signifie tremper ou immerger totalement
dans l’eau. L’immersion a une signification profonde. Même
avant l’époque de Jean, les Juifs avaient l’habitude
de l’immersion. C’était déjà une pratique
courante, quand les prosélytes païens ont choisi de se
joindre à la foi juive.
En invitant les Juifs à se faire baptiser, Jean-Baptiste mettait
en avant un nouveau principe: le baptême est une occasion de
renoncer publiquement à ses voies pècheresses passées,
et se préparer à la venue du Messie. Jean-Baptiste a
ainsi amorcé un acte de renonciation symbolique au péché,
et de consécration une nouvelle façon de vivre comme
citoyens do royaume messianique, royaume qui était sur le point
de commencer. Jean a vite précisé qu’il ne baptisait
que d’eau, mais que celui qui viendrait après lui vous
baptisera dans l’Esprit saint et le feu (Lc
3.16). C’est donc une remarque cruciale qui est faite le baptême
comme acte d’immersion dans l’eau n’est qu’un symbole
extérieur d’un changement intérieur, changement
qui doit finalement être scellé par le baptême du
Saint-Esprit.
Lisez Romains
6.1-6.
Quelles leçons spirituelles l’apôtre Paul tire-t-il
de l’acte de baptême ? Noter la comparaison entre l’acte
d’immersion et le fait de sortir de l’eau d’une part,
et le flit de mourir au péché et de vivre pour la justice
d’autre part. Avez-vous vécu la réalité de
cette nouvelle vie en Christ ? Quels domaines sont encore « immergés
» ?