Lisez les citations suivantes et voyez en quoi elles nous permettent
de comprendre plus clairement les messages d'Amos 1 à
4, ainsi que ceux d'Abdias.
«
Dès le début de la religion israélite,
la croyance selon laquelle Dieu sétait choisi un
peuple particulier pour accomplir sa mission avait été
à la fois la pierre angulaire de la foi juive et un refuge
en temps de détresse. Pourtant, les prophètes
avaient l'impression que pour un trop grand nombre de leurs
contemporains, cette pierre angulaire était une pierre
d'achoppement et ce refuge, une échappatoire. Ils devaient
rappeler au peuple que leur élection ne devait pas être
considérée comme du favoritisme de la part de
Dieu ni comme une immunité contre son châtiment.
Au contraire, elle impliquait qu'ils étaient dautant
plus exposés au jugement et aux châtiments divins
[...]
Le
fait d'avoir choisi Israël, signifiait-il que Dieu se souciait
exclusivement de lui ? L'exode à partir de l'Egypte impliquait-il
que Dieu n'était concerné que par l'histoire d'Israël
et qu'il était totalement inconscient du sort des autres
nations? » - Abraham J. HESCHEL, The prophets,
p. 32, 33.
«
Privée de défense, l'âme s'égare,
elle est incapable de lutter contre le péché,
et les viles passions du cur humain se donnent libre cours.
Les
prophètes élevèrent la voix contre l'oppression
excessive, linjustice flagrante, le luxe effréné
et insensé qui régnaient de leur temps. Ils blâmèrent
les festins et l'ivresse, la licence impudique et la débauche
; mais c'est en vain qu'ils adressaient leurs protestations
au peuple idolâtre et dénonçaient ses péchés.
"Ils haïssent celui qui les reprend à la
porte, déclarait Amos, et ils ont en horreur celui qui
parle sincèrement." Et, s'adressant à
eux, "il sécrie : "Vous opprimez le
juste, Vous recevez des présents, et vous violez à
la porte le droit des pauvres." (Amos 5.10, 12)
» - Ellen WHITE, Prophètes et rois, « La
captivité assyrienne », p. 217.