VENDREDI 26 avril, 2013

 

Lisez les citations suivantes et voyez en quoi elles nous permettent de comprendre plus clairement les messages d'Amos 1 à 4, ainsi que ceux d'Abdias.

« Dès le début de la religion israélite, la croyance selon laquelle Dieu s’était choisi un peuple particulier pour accomplir sa mission avait été à la fois la pierre angulaire de la foi juive et un refuge en temps de détresse. Pourtant, les prophètes avaient l'impression que pour un trop grand nombre de leurs contemporains, cette pierre angulaire était une pierre d'achoppement et ce refuge, une échappatoire. Ils devaient rappeler au peuple que leur élection ne devait pas être considérée comme du favoritisme de la part de Dieu ni comme une immunité contre son châtiment. Au contraire, elle impliquait qu'ils étaient d’autant plus exposés au jugement et aux châtiments divins [...]

Le fait d'avoir choisi Israël, signifiait-il que Dieu se souciait exclusivement de lui ? L'exode à partir de l'Egypte impliquait-il que Dieu n'était concerné que par l'histoire d'Israël et qu'il était totalement inconscient du sort des autres nations? » - Abraham J. HESCHEL, The prophets, p. 32, 33.

« Privée de défense, l'âme s'égare, elle est incapable de lutter contre le péché, et les viles passions du cœur humain se donnent libre cours.

Les prophètes élevèrent la voix contre l'oppression excessive, l’injustice flagrante, le luxe effréné et insensé qui régnaient de leur temps. Ils blâmèrent les festins et l'ivresse, la licence impudique et la débauche ; mais c'est en vain qu'ils adressaient leurs protestations au peuple idolâtre et dénonçaient ses péchés. "Ils haïssent celui qui les reprend à la porte, déclarait Amos, et ils ont en horreur celui qui parle sincèrement." Et, s'adressant à eux, "il s’écrie : "Vous opprimez le juste, Vous recevez des présents, et vous violez à la porte le droit des pauvres." (Amos 5.10, 12) » - Ellen WHITE, Prophètes et rois, « La captivité assyrienne », p. 217.

À méditer

• Il est facile d’être l’ami de celui qui vous offre quelque chose. Que dire alors de ceux qui sont dans la détresse et n’ont rien à offrir, mais qui, en fait, ont besoin de ce que vous-même pouvez leur offrir ? Quelle devrait été notre attitude envers eux ? Quel est votre comportement envers eux ?

• Réfléchissez à tout ce que nous avons reçu en tant qu’adventistes du septième jour. La plupart des chrétiens n’ont aucune idée des bénédictions liées au sabbat (encore moins de son importance à la fin des temps). La plupart des gens pensent que les morts vont soit au ciel, soit dans les tourments de l’enfer. Beaucoup ne croient pas en la résurrection physique de Jésus, ni en son retour littéral. Quelles autres grandes vérités avons-nous reçues et dont la plupart des gens ignorent tout ? Quelles responsabilités entraîne la connaissance de telles vérités ?