LE BLE ET L'IVRAIE
La parabole nous enseigne ce qui suit sur le grand conflit: 1.
Le mal vient de «l'ennemi». Meme si Dieu n'en est pas respon-sable,
il est conscient de la présence de l'ennemi. 2. C'est
l'ennemi qui empeche l'Evangile de progresser. 3. Le bien et
le mal coexisteront dans le monde et dans l'Eglise jusqu'a la fin des
temps. 4. Si nous devons nous montrer impitoyables a l'égard
de nos propres mauvaises herbes, nous ne devrions jamais juger trop
vite autrui. 5. Encore une fois, le peuple de Dieu a la cer-titude
de la victoire (13.40-43). L'ivraie ressemblait tellement au blé, que meme les meilleurs cultivateurs ne pouvaient l'identifier avant la formation de l'épi. De meme, «Satan est un séducteur. Quand il eut péché dans le ciel, les bons anges eux-memes ne discernerent pas pleine-ment son véritable caractere. C'est pourquoi Dieu ne le detruisit pas immediatement. S'il l'avait fait, les saints anges auraient pu douter de sa justice et de son amour. Or, un doute sur la bonte divine eut été semblable a une mauvaise semence qui au-rait produit un fruit amer de péché et de misere. C'est pourquoi Satan fut épargné, afin de lui permettre de manifester pleine-ment son caractere. Depuis de longs siecles, le Seigneur a supporté le spectacle angoissant du mal. Il a consenti au don infini du Calvaire plutot que de voir des ames séduites par le malin, car il n'etait pas possible d'arracher l'ivraie sans mettre en dan-ger l'existence du bon grain. N'aurions-nous pas autant de patience a l'égard de nos semblables que le Seigneur du ciel et de la terre a l'égard de Satan? » - Ellen WHITE, Les paraboles de Jésus, «L'ivraie », p. 55. Que
répondre a un membre d'Eglise qui, devant affronter la
discipline de l'Eglise, déclare que nous ne mettons pas
en pratique la parabole de l'ivraie? Samedi | Dimanche | Lundi | Mardi | Mercredi | Jeudi | Vendredi
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