Dimanche

6. Garder la foi dans les tempêtes

Mercredi

DANIEL — DIEU PLUTOT QUE LA VIE

( Dn 6 )

Si l’on tient compte des questions abordées jusque-là dans la leçon, pourquoi Sa-tan vou-lait-il que Daniel prie un autre dieu? Ou bien, agissant par l’intermédiaire des «chefs» et des «satrapes », savait-il que Daniel n’adorerait pas un autre Dieu et s’agissait-il seulement d’un plan pour qu’il soit tué? Pourquoi était-il avanta-geux pour Satan que Daniel soit tué?

Le verset 6 est l’un des versets les plus irnpressionnants de ce chapitre, notamment dans le contexte du grand conflit cosmique. Fondamentalement, il y est dit: Si nous voulons nous attaquer a cet homme, nous devons faire en sorte qu ‘un élément de notre loi s‘op-pose a celle de son Dieu, parce qu’il est clair, a l'observer; qu’il ne violera pas la loi de son Dieu. En d’autres termes, ils savaient que si quelque chose ne risquait pas de chan-ger, c‘était l’obéissance de Daniel envers Dieu. Ils devaient donc ourdir un complot autour de ce fait.

Alors que le roi Darius se considérait, de toute evidence, comme un "ami" de Da-niel, il a involontairement joué le role d’acteur principal dans le complot de Satan contre le vieil Hébreu. Quel péché a-t-il commis pour que ce dernier l’utilise ainsi et qu’est-ce que cela nous apprend sur la façon dont nos péchés peuvent être exploités par l’ennemi?

Comme il aurait été facile pour Daniel de justifier un comportement qui lui aurait évité cette épreuve! Après tout, il aurait pu fermer la fenêtre (Dn 6.11) ou faire quelque chose (au moins pendant trente jours) pour se protéger contre une loi visiblement dirigée contre lui. Cependant, quelles qu’en soient les raisons, Daniel décida d’agir “comme il le faisait auparavant (6.11).

Examinez les deux aspects du problème. Aurait-il été justifié de la part de Daniel de pren-dre des mesures pour se protéger — a condition de ne pas compromettre sa fidélité en-vers Dieu? Devait-il agir exactement comme il l’avait toujours fait? Ou bien tout change-ment a cet égard aurait-il été de toute façon un compromis, s’il agissait poussé par la peur? La prudence lui dictait-elle de prendre des pré- cautions simples pour éviter des pro-blèmes avec la loi? L’exemple de Daniel si- gnifie-t-il que les croyants, dans tous les cas, ne devrai-ent pas prendre de mesu-res minimisant d’éventuels problèmes avec les autorités?