L'auteur suédois Søren Kierkegaard a raconté
la parabole suivante sur la fin des temps. Un jour, un incendie se produisit
dans les coulisses d'une grande salle théâtrale. Un comédien,
qui participait au théâtre, sortit pour avertir le public:
sortez, l'endroit est en feu!
Le public pensa que ce n'était qu'une grosse blague, comme
faisant partie du spectacle, c'est tout, et tous applaudirent. Il répéta
l'avertissement: sortez! sortez! Mais plus il les avertissait avec insistance,
plus les applaudissements étaient nombreux. Pour Kierkegaard,
c'est ainsi que le monde va finir, c'est-à-dire, sous les applaudissements
de ceux qui croient que c'est une blague.
La fin du monde, et les évènements qui la précèdent,
comme nous le savons, ne sont pas une plaisanterie. Le monde est confronté
à la crise la plus grave depuis le déluge. En effet, Pierre
lui-même utilise l'histoire du déluge comme un symbole
de la fin, avertissant que, tout comme le monde d'autrefois a péri
par l'eau, à la fin des temps, " les cieux passeront
avec fracas, les éléments embrasés se dissoudront,
et la terre avec les uvres qu'elles renferment sera consumée
" (2 Pierre 3:10, LSG). Ayant été avertis de ce qui
va arriver, nous devons maintenant nous y préparer également.
Étudiez cette leçon pour le sabbat 22 avril.
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