Bien que rien dans la Bible ne mette en garde contre la richesse,
rien dans la Bible ne parle non plus de la richess ecomme étant
un état qui augmente l'engagement spirituel. En fait, le danger
inverse est vrai. " L'amour de l'argent, le désir des
richesses sont les chaines dorées qui les [les gens] lient à
Satan. " Ellen G. White, Le meilleur chemin,p. 42.
En effet, depuis la naissance du christianisme, aucune église
n'a bénéficié de richesse et de confort comme le
font les églises dans de nombreux pays du monde aujourd'hui. La
question qui se pose est: à quel prix? Une telle richesse influence-t-elle
positivement notre spiritualité? Depuis quand la richesse et l'abondance
matérielle ont-elles favorisé les vertus chrétiennes
de l'abnégation et du sacrifice de soi? Est-ce que le fait de
rentrer à la maison, ayant des réfrigérateurs bourrés
de plus de nourriture que nous n'en pouvons manger, de posséder
une ou deux voitures, de prendre des vacances annuelles, de faire des
achats en ligne et d'avoir les dernières marques d'ordinateurs
et smartphones à la maison peut-il faciliter le fait de ne pas
aimer ni le monde ni les choses du monde? Bien que de nombreux membres
de notre église n'aient pas ce luxe, beaucoup de gens vivent cette
vie - et ils le font au péril de leur propre âme. Nous ne
parlons pas ici des" riches ", comme les millionnaires et autres.
Ceux-là savent au moins qu'ils sont riches, et ils peuvent tenir
compte (s'ils le souhaitent) des mises en garde bibliques qui leur ont
été données. Nous parlons, au contraire, de beaucoup
de gens de la classe moyenne, qui, au milieu des smartphones, des iMacs,
de la climatisation et des VUS, se trompent assez pour penser que, parce
qu'ils ne sont que de la " classe moyenne ", ils ne risquent
pasd'être spirituellement détournés par leur propre
prospérité. C'est pourquoila dime peut être, du moins,
un puissant antidote spirituel aux dangers de larichesse, même
pour ceux qui ne sont pas abondamment " riches ".