" Les Israélites parurent sincèrement repentants
et attristés de leur déplorable conduite, mais c'était
le résultat de leur égarement qu'ils déploraient
et non leur ingratitude et leur désobéissance. Si, en voyant
leur échapper le bienfait qu'ils avaient méprisé,
ils s'étaient affligés de leur péché, la
sentence n'eût pas été prononcée. Mais ils
s'étaient lamentés sans cause, et maintenant Dieu leur
donnait lieu de s'affliger. Les curs n'étant pas changés,
il ne leur fallait qu'un prétexte pour recommencer la révolte.
Ce prétexte fut l'ordre divin, intimé par Moïse, de
retourner au désert. " - Ellen White, Patriarches et
prophètes, p.364.
" La foi ne peut être l'alliée de la présomption.
Celui-là seul qui a la vraie foi est à l'abri de la présomption.
Car celle-ci est la contrefaçon diabolique de la foi. La foi revendique
les promesses divines, et produit des fruits d'obéissance. La
présomption revendique elle aussi des promesses, mais elle s'en
sert, comme Satan, pour justi?er le péché. La foi aurait
conduit nos premiers parents à se con?er en l'amour de Dieu, à
obéir à ses commandements. La présomption les amena
à transgresser sa loi, pensant que son grand amour les préserverait
des conséquences de leur péché. Ce n'est pas la
foi qui implore la faveur du ciel sans remplir les conditions auxquelles
est subordonné le don de la grâce. Une foi authentique a
son fondement dans les promesses et les dispositions de l'Écriture.
" - Ellen G. White, Jésus-Christ, p. 108.