" Le ministère du sanctuaire terrestre se divisait en
deux parties : les prêtres officiaient chaque jour dans le Sacré,
ou lieu saint, tandis qu'une fois par an le grand prêtre accomplissait
une uvre spéciale d'expiation dans le Très-Sacré,
ou lieu très saint, pour la purification du sanctuaire. Le pécheur
repentant apportait son sacrifice à la porte du tabernacle, ou
tente, et, posant la main sur la tête de la victime, confessait
ses péchés. Il les transférait ainsi de manière
symbolique à la victime innocente. L'animal était ensuite
immolé. "Sans effusion de sang, il n'y a pas de pardon",
nous dit l'apôtre. "La vie de la chair est dans le sang".
La loi de Dieu, transgressée, exigeait la vie du transgresseur.
Le prêtre introduisait dans le Sacré, ou lieu saint,
le sang représentant la vie perdue du pécheur, dont la
victime portait maintenant la culpabilité, et en faisait l'aspersion
devant le voile, derrière lequel se trouvait l'arche contenant
la loi que le pécheur avait transgressée. Cette cérémonie
permettait de transférer figurativement le péché
dans le sanctuaire par l'intermédiaire du sang. Dans certains
cas, le prêtre n'apportait pas le sang dans le Sacré, ou
lieu saint, mais alors il devait manger la chair de l'animal, comme Moïse
l'avait ordonné aux fils d'Aaron, en leur disant : "Il vous
l'a donnée pour que vous vous chargiez de la faute de la communauté".
L'une comme l'autre, ce deux cérémonies représentaient
le transfert du péché du pécheur repentant au sanctuaire
" - Ellen G. White, Le grand espoir, p. 418.