JEUDI 25 juileet, 2019

4_Miséricorde et Justice dans
les Psaumes et le Proverbes

Les Proverbes : miséricorde pour les nécessiteux


En tant que collection de sages dictons, le livre des Proverbes aborde toute un éventail de thèmes et d'expériences vécues. Parmi eux, il y a des réflexions sur la pauvreté, les richesses, le contentement, la justice, et l'injustice, et parfois de différentes perspectives. La vie n'est pas toujours simple, et les Proverbes nous alertent sur les différentes circonstances et différents choix qui influencent notre manière de vivre, même au sein de ceux qui sont fidèles à Dieu.

Lisez et comparez Proverbes 10.4; 13.23,25 ; 14.31; 15.15,16 ; et 30.7-9. Que disent ces textes concernant la richesse, la pauvreté, et le fait d'aider ceux qui en ont besoin ?

Le livre des Proverbes souligne la préoccupation et l'attention que Dieu accorde aux pauvres et aux plus vulnérables. Parfois les gens sont pauvres à cause des circonstances, de mauvais choix, ou de l'exploitation, mas quelle que soit la cause de leur situation, le Seigneur est toujours décrit comme leur Créateur (voir Pr 22.22,23). On ne doit pas les opprimer ou se servir d'eux, quelles que soient leurs erreurs.

Tandis que Proverbes offre une vie meilleure à condition de choisir la sagesse et l'obéissance Dieu, les richesses ne sont pas toujours la conséquence de la bénédiction de Dieu. La fidélité envers Dieu est toujours considérée comme plus importante et en fin de compte plus gratifiante que les gains matériels : Mieux vaut peu avec la justice que d'abondants revenus illicites (Pr 16.8).

Une autre préoccupation des Proverbes concerne l'honnêteté et l'équité en matière d'affaires, de politique et de justice (voir Pr 14.5,25 ; 16.11-13 ; 17.15 ; 20.23 21.28 ; 28.14-16).

Les Proverbes se soucient non seulement de la vie des individus, mais proposent également des idées quant à la manière dont la société dans son ensemble devrait fonctionner pour le bien de tous, en particulier de ceux qui ont besoin qu'on les protège. On nous rappelle à nouveau que dans l'idéal, ceux qui gouvernent et dirigent le font avec l'aide de Dieu (voir Pr 8.15,16) et devraient agir comme des agents de sa grâce et de sa compassion envers les nécessiteux.

On peut facilement compatir pour les personnes qui sont dans de mauvaises situations. Comment, cependant, peut-on changer ce sentiment de chagrin en actes ?