À moins d'être en vie quand Jésus
reviendra, le changement auquel nous pouvons tous nous attendre est
le plus grand de tous les changements : le passage de la vie à
la mort. Avec le mariage et la naissance, quel changement a le plus
grand impact sur la famille que la mort d'un de ses membres ?
Lisez 1
Corinthiens 15.24-26. Que nous enseignent ces versets sur la
mort ?
Souvent, bien entendu, la mort vient sans prévenir et de manière
tragique. Combien d'hommes, de femmes, et même d'enfants, se
sont réveillés un jour pour, avant le coucher de soleil,
fermer leurs yeux non dans le sommeil, mais dans la mort ? Ou bien
se sont réveillés un matin et, avant que le soleil ne
se couche, avaient perdu un membre de leur famille ? À moins
de s'assurer que l'on est connectés avec le Seigneur par la
foi et que l'on est couvert de sa justice à chaque instant (voir
Rm 3.22), on ne peut pas vraiment se préparer pour une mort
que l'on ne voit pas venir, que ce soit la nôtre, ou celle d'un
proche. D'un autre côté, que feriez-vous si vous saviez
qu'il ne vous reste plus que quelques mois à vivre ? Nous ne
savons peut-être pas de manière certaine quand la mort
nous vaincra, mais nous savons assurément quand nous nous approchons
de la fin de notre vie. Ainsi, combien il est crucial de nous préparer,
nous, ainsi que notre famille, pour l'inévitable !
Lisez 1
Rois 2.1-4, les dernières paroles de David à son
fils Salomon. Quelles leçons peut-on en retirer sur le fait
de se préparer pour la mort, à la fois pour nous-mêmes
et pour les membres de notre famille ?
Au premier regard, on pourrait dire : C'est gonflé ! David
qui a assassiné Urie après avoir mis sa femme enceinte
dans une liaison adultère (voir
2 Samuel 11), et qui dit à son fils de marcher dans les
voies du Seigneur ! D'un autre côté, c'est peut-être
précisément à cause de son péché
et de ses conséquences horribles que les paroles de David sont
si fortes. Sans doute, il essayait à sa manière de mettre
son fils en garde contre la folie qui lui avait causé tant de
chagrin. David avait appris, à ses dépens, des leçons
douloureuses sur le prix du péché, et sans doute, il
avait espéré épargner à son fils au moins
une partie du chagrin qu'il avait lui-même expérimente.