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Ainsi donc, chacun de nous rendra compte à Dieu pour lui-même.
(Romains 14.12.) Une grande partie du livre de Jérémie est adressée
au pays dans sa globalité. Sans arrêt, il paint d'Israël
et de Juda collectivement, comme étant le vignoble de choix (Jr
2.21, TOB) de Dieu, ou les " bien-aimés " du
Seigneur (Jr 11.15; 12.7, Colombe), son " héritage
" (Jr 12.7-9, Colombe), sa " vigne " (Jr 12.10)
et son " troupeau " (Jr 13.17). Assurément,
dans le livre, nous comprenons la nature sociale de l'appel que le Seigneur
adresse à ce pays. Cependant, le salut est une affaire personnelle, et non collective. Nous
ne sommes pas sauvés par lots. Comme c'est le cas de l'église,
la nation de Juda était composée d'individus, et c'est là,
à un niveau individuel, que les vrais problèmes surviennent.
Le célèbre texte de Deutéronome 6.5: " Tu
aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cur, de toute ton âme
et de toute ta force ", bien qu'il soit adressé à
la nation dans son ensemble, est écrit à la deuxième
personne du singulier. Dieu parle à chacun de manière individuelle.
À la fin, chacun d'entre nous, personnellement, devra rendre compte
à Dieu. C'est la même chose dans Jérémie. Que disent les textes suivants sur l'importance d'une marche personnelle,
individuelle, avec le Seigneur? Jérémie
17.7 Bien que les deux Testaments de la Bible parlent de la nature sociale de
l'église de Dieu, la foi véritable concerne chaque homme et
chaque femme qui s'abandonne chaque jour au Seigneur, faisant le choix personnel
de marcher par la foi en dans l'obéissance. Il n'y a pas de doute là-dessus: nous sommes chacun individuellement
responsables de notre âme, mais comment s'assurer que nous faisons tout
ce que nous pouvons pour encourager les autres et leur remonter le moral?
Qui autour de vous aurait besoin de quelques paroles gentilles et encourageantes
tout de suite? |