Lisez Jérémie
14.1-10. Que se trame-t-il ici?
La sécheresse frappe tout le pays. Chaque ville, chaque village,
souffre. Les pauvres et les riches souffrent de concert. Pas même
la faune et la flore sauvage ne peuvent supporter le manque d'eau.
Les nobles attendent leurs serviteurs aux portes de la ville, en espérant
qu'ils aient trouvé de l'eau, mais les sources sont taries.
Il n'y a pas d'eau, et sans eau, la vie ne peut continuer. Leur misère
augmente de jour en jour. Les gens se revêtent d'habits de deuil,
et marchent les yeux baissés. Puis, ils s'agenouillent tout
à coup et crient à Dieu des prières désespérées.
Quand pareille catastrophe survenait, c'était la coutume de
se rendre au temple de Jérusalem (Jl
1.13, 14; 2,15-17) pour jeûner et faire des offrandes spéciales
à Dieu.
Jérémie voit l'empressement du peuple, mais il sait
pertinemment qu'ils ne cherchent pas le Seigneur, seulement l'eau.
Cela attriste encore davantage le prophète. Jérémie
prie aussi, non pour l'eau, mais pour la miséricorde et la présence
de Dieu.
Jérémie comprend également que les épreuves
ne font que commencer. Dieu voit les curs des gens et sait que
s'il retire la sécheresse, alors la repentance disparait aussi.
Le peuple fait tout pour essayer de changer la situation, y compris
aller à Jérusalem, prier, jeûner, porter le sac,
et faire des offrandes, mais ils oublient une chose la véritable
conversion, la véritable repentance. Ils cherchent simplement
à éliminer les conséquences du problème,
et non le problème lui-même, c'est-à-dire leur
péché et leur désobéissance.
Lisez Jérémie
14.11-16. Comment comprendre cela?
Ne prie pas pour le bien de ce peuple, dit Dieu à Jérémie,
bien que Jérémie ait présenté un peu plus
tôt un grand exemple de prière d'intercession : "
Nos torts sont accablants, c'est vrai, mais toi Seigneur, fais
quelque chose : ton honneur est en jeu " (Jr 14.7, PDV).
La Bible nous dit de prier sans cesse (1
Th 5.17), mais dans ce cas, le Seigneur, qui connait le commencement
et la fin, révèle à Jérémie combien
ces gens sont déchus et corrompus. Bien sûr, Dieu connait
nos curs, et Dieu connait l'avenir. Et nous, non.
Ainsi, l'exhortation du Nouveau Testament à prier, même
pour nos ennemis, garde toute sa force ici.