Lisez 2
Rois 5.1-7.
Que se passe-t-il ici? Pourquoi les Syriens auraient-ils ne serait-ce
quécouté ce quune petite esclave étrangère
avait à dire? Quelles auraient pu être les implications
cachées de ce qui se disait?
La Bible ne nous donne pas de détails réels sur la
manière dont cette jeune fille se comportait chez Naaman, mais
il est clair quune chose chez elle avait attiré lattention
de la famille. Pensez-y : sur la parole dune petite file captive
dans sa maison, un chef militaire riche et puissant va voir son roi,
lui rapporte ses paroles, puis obtient sa permission de sen aller.
Mieux : il emporte avec lui des cadeaux à remettre au prophète.
De toute évidence, les textes ne disent pas tout. Néanmoins,
Dieu disposait dun agent spécial qui a implanté
la connaissance de qui il était dans la classe dirigeante de
Syrie une petite fille hebraïque anonyme, esclave, arrachée
de sa maison par une expédition syrienne. Au lieu de sattarder
sur la cruauté et labsurdité de cet acte, et au
lieu de ruminer sur sa vie de servitude, elle a partagé sa foi
inébranlable en la puissance transformatrice de Dieu, qui uvrait
à travers Elisée en Samarie (v.3).
Ainsi, tout comme Daniel et ses compagnons à Babylone, elle
a pu changer son adversité en une manière de glorifier
Dieu, et Dieu a ainsi changé sa captivité en une occasion
de partager sa foi.
Daprès Ellen White, « la conduite de la jeune
captive dans ce foyer idolâtre est la démonstration frappante
de linfluence profonde quexerce léducation
familiale sur un enfant. »
Quest-ce que cela nous dit sur la manière dont notre
foi, notre mode de vie, et nos actes peuvent attirer les autres à
nous, et aux vérités qui nous ont été confiées?
Ce qui est fascinant dans cette histoire, cest la réaction
du roi dIsraël quand il lit la lettre. « Suis-je
Dieu ? Puis-je guérir la lèpre ? ». Ses paroles
révèlent combien la maladie était redoutée
et pourquoi seul un miracle pouvait apporter une guérison.
Pour une raison ou pour une autre, la lettre impliquait que lon
sattendait à ce que le roi ait la capacité de guérir
Naaman. Le roi savait quil ne pouvait pas faire cela, et il pensait
donc quil sagissait dun piège pour semer le
désordre.