Reprenons ce que nous disions dimanche. Bien que l'uvre de
Christ donne le seul moyen de salut, certains pensent qu'une connaissance
explicite de Christ n'est pas nécessaire pour être sauve.
Cela n'implique pas que le salut soit disponible en-dehors du Christ,
mais que Dieu est capable et disposé à attribuer les
mérites de l'uvre de Christ à qui il souhaite.
Certains croient que ceux qui ne connaissent pas Christ et qui n'ont
jamais entendu parler de l'évangile mais qui, sous l'influence
du Saint-Esprit, sentent leur besoin de délivrance et agissent
en fonction de lui, seront sauvés. La citation d'Ellen White
à la fin de l'étude d'hier implique certainement cela
(pensez à Job et à Maiki-Tsedeq).
Quel éclairage les textes suivants donnent-ils à
cette idée ? Ps
87.4-6; Jn 10.16; Ac 14.17; Ac 17.26-28; Rm 2.12-16.
" [Dieu] rendra à chacun selon ses uvres
: vie éternelle à ceux qui, par leur persévérance
dans une uvre bonne, cherchent la gloire, l'honneur et l'impérissable.
" (Rm 2.6, 7.)
Paul semble ici indiquer qu'il y a des gens en-dehors du christianisme
qui recevront la vie éternelle en raison du principe "
obéissance égale vie. " L'obéissance
à la loi de la conscience, pour autant qu'elle soit en harmonie
avec la loi de Dieu et la connaissance de la différence fondamentale
entre le bien et le mal, fera une différence au jour du jugement
pour ceux qui n'auront jamais entendu parler du plan du salut. Ces
gens auront néanmoins répondu à l'uvre de
l'Esprit dans leur cur.
Nous ne connaissons pas le cur des gens, alors pourquoi
dans tous les cas, que ce soit avec des chrétiens ou des non
chrétiens, devons-nous faire attention à ne pas juger
du salut de leur âme ?