Dès lenfance, Jésus savait quil
était venu sur terre pour accomplir la volonté de son
Père (Lc
2.41-50). Il a enseigné, guéri et soulagé les
autres avec un engagement sans faille, pour obéir au Père.
À présent, le moment était arrivé, après
avoir célébré le dernier repas, de marcher seul,
daffirmer la volonté de Dieu, dêtre trahi,
et renié, dêtre jugé et crucifié, et
de ressusciter victorieux de la mort.
Dans sa vie, Jésus connaissait linéluctabilité
de la croix. À de nombreuses reprises dans les évangiles,
lexpression « il faut » est employée
en relation avec les souffrances et la mort de Jésus (Lc
17.25, 22.37, 24.7, Mt 16.21, Mc 8.31, 9.12, Jn 3.14). Il faut quil
aille à Jérusalem, il faut quil souffre, Il faut
quil soit rejeté, Il faut quil soit élevé,
et ainsi de suite. Rien ne devait dissuader le Fils de Dieu daller
jusquà Golgotha. Il a dénoncé, comme venant
de Satan (Mt
16.22, 23), toute idée de rejet de la croix. Il était
convaincu quil lui fallait aller... souffrir... être tué,
et se réveiller (v. 21). Pour Jésus, litinéraire
jusquà la croix nétait pas une option. Cétait
un « il fallait » (Lc
24.25, 26,46), faisant partie du mystère qui a été
caché de tout temps et à toutes les générations,
mais qui sest maintenant manifesté à ses saints
(Col
1.26).
« Étudiez la leçon
de cette semaine pour le sabbat 27 juin »
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