Des quelque 80 références aux pharisiens dans les évangiles,
environ un quart dentre elles se trouvent dans Luc. Les pharisiens
se distinguaient par leur conservatisme doctrinal, contrairement aux
saducéens, qui étaient connus pour leurs idées
libérales. Les pharisiens étaient souvent des légalistes
qui tout en professant croire en la grâce, enseignaient le salut
par lobservation de la loi.
Lisez Luc
11.37-54.
Contre quoi Jésus nous met-il en garde ici, et de quelle
manière ce même principe se manifeste-t-il aujourdhui
? Comment nous assurer que, à notre manière, nous ne
reflétons pas certains traits contre lesquels Jésus nous
a mis en garde?
Les malheurs (Lc
11.42-54) prononcés contre les pharisiens et les scribes
montrent combien lappel à la véritables religion
traverse les générations, y compris la nôtre.
Par exemple, donner la dime est une reconnaissance joyeuse pour tout
ce que Dieu nous donne, mais elle ne remplace jamais les exigences
fondamentales de lamour et de la justice dans les relations humaines
(v.
42).
Ceux-là mêmes qui négligent la justice et lamour
de Dieu aiment, à la place, le premier siège dans les
synagogues (v.
42,43). Vous parlez de passer à côté de la
foi véritable !
Jésus nous a également avertis que ceux qui assimilent
la véritable religion à des rituels extérieurs
sont vraiment impurs, un peu comme ceux qui touchent des morts (Lc
11.44; voir également Nb 19.16). Comme il est facile de
prendre ce qui est banal pour ce qui est sacré aux yeux de Dieu!
Jésus a également prononcé un malheur pour les
spécialistes de la loi qui se servaient de leur instruction
et de leur expérience pour accabler les autres de fardeaux religieux
intolérables, tandis queux-mêmes ny touchaient
pas dun doigt (Lc
11.46).
Pendant ce temps-là, les pharisiens honoraient les prophètes
qui étaient morts, mais uvraient contre ceux qui étaient
en vie. Alors même que Jésus parlait, certains complotaient
pour tuer le Fils de Dieu. Ce qui importe, ce nest pas dhonorer
les prophètes, mais découter leur message prophétique
damour, de miséricorde et de jugement.
Le dernier malheur est terrible. Ceux qui sétaient vu
confier la clé du royaume de Dieu avaient échoué.
Au lieu de se servir de la clé avec sagesse, et de laisser le
peuple de Dieu entrer dans le royaume, ils avaient verrouillé
la porte en les laissant dehors, et avaient jeté la clé.