Lisez Ellen G. White, « Le bon Samaritain »
pp. 494-501 ; et « Lun de ces plus petits, »
pp.639-644, dans Jésus-Christ.
« Tout autour de nous se trouvent des âmes éprouvées
en quête dun mot compatissant, dun geste dassistance.
Des veuves ont besoin daide et de sympathie. Le Seigneur
invite ses disciples à recueillir les orphelins comme
un dépôt sacré [...] Ils sont membres de
la grande famille divine. En leur qualité déconomes
du Seigneur les chrétiens sont responsables deux.
Je te redemanderai son sang, dit lEternel
». - Ellen G. White, Les paraboles de Jésus, pp.339,
340.
« Ce nest pas la grandeur de luvre
que nous faisons, mais lamour et la fidélité
avec laquelle nous laccomplissons, qui gagne lapprobation
du Sauveur.» - Ellen G. White, In Heavenly Places,
p.325.
À première vue, la parabole des brebis et
des boucs semble enseigner que le salut sobtient par les
uvres autrement dit, plus on fait de bonnes uvres,
meilleures sont nos chances dentrer dans le royaume de Dieu.
Mais la surprise de ceux qui sont sauvés montre quils
nont pas fait preuve damour dans le but de se faire
bien voir. Jesus a clairement enseigné que la vie éternelle
est la conséquence de la foi en lui (Jn
3.15; 6.40, 47; 11.25, 26). Dauthentiques uvres
damour proviennent de la foi et de lamour envers Dieu
(Ga
5.6). Ces actions sont la preuve, non la cause, du salut.
Comment peut-on sefforcer dagir dune manière
aimante et en même temps éviter le piège qui
consiste à penser que nous faisons ces choses afin de gagner
notre droit dentrée au ciel? Pourquoi devons-nous
toujours faire la distinction entre le fruit du salut et le moyen
?
Cest une chose daimer nos « ennemis »
quand ils se contentent dêtre énervants et
peu amicaux. Cela peut être le cas pour des collègues
difficiles, de simples connaissances grossiêres, ou des
voisins ingrats. Cest déjà assez compliqué.
Mais que dire des véritables ennemis, des gens qui vous
ont fait du mal ou qui avaient lintention de vous faire
du mal, ou à quelquun de votre famille? Comment devons-nous
les aimer? Quelle consolation y a-t-il, si jamais il y en a une,
dans le fait que nous navons par reçu lordre
de les aimer « comme nous-mêmes »?
Les gens peuvent débattre avec nous sur des questions théologiques,
de doctrine, de style de vie, sur à peu près nimporte
quel sujet. Mais qui peut débattre de lamour désintéressé
? Lamour désintéressé révèle
une puissance qui transcende les débats rationnels ou logiques.
Comment apprendre à exprimer cet amour, quoi quil
nous en coûte?