VENDREDI 15 aout, 2014

 

Lisez Ellen G. White, « Le bon Samaritain » pp. 494-501 ; et « L’un de ces plus petits, » pp.639-644, dans Jésus-Christ.

« Tout autour de nous se trouvent des âmes éprouvées en quête d’un mot compatissant, d’un geste d’assistance. Des veuves ont besoin d’aide et de sympathie. Le Seigneur invite ses disciples à recueillir les orphelins comme un dépôt sacré [...] Ils sont membres de la grande famille divine. En leur qualité d’économes du Seigneur les chrétiens sont responsables d’eux. “Je te redemanderai son sang”, dit l’Eternel ». - Ellen G. White, Les paraboles de Jésus, pp.339, 340.

« Ce n’est pas la grandeur de l’œuvre que nous faisons, mais l’amour et la fidélité avec laquelle nous l’accomplissons, qui gagne l’approbation du Sauveur.» - Ellen G. White, In Heavenly Places, p.325.

 

À méditer


• À première vue, la parabole des brebis et des boucs semble enseigner que le salut s’obtient par les œuvres autrement dit, plus on fait de bonnes œuvres, meilleures sont nos chances d’entrer dans le royaume de Dieu. Mais la surprise de ceux qui sont sauvés montre qu’ils n’ont pas fait preuve d’amour dans le but de se faire bien voir. Jesus a clairement enseigné que la vie éternelle est la conséquence de la foi en lui (Jn 3.15; 6.40, 47; 11.25, 26). D’authentiques œuvres d’amour proviennent de la foi et de l’amour envers Dieu (Ga 5.6). Ces actions sont la preuve, non la cause, du salut. Comment peut-on s’efforcer d’agir d’une manière aimante et en même temps éviter le piège qui consiste à penser que nous faisons ces choses afin de gagner notre droit d’entrée au ciel? Pourquoi devons-nous toujours faire la distinction entre le fruit du salut et le moyen ?

• C’est une chose d’aimer nos « ennemis » quand ils se contentent d’être énervants et peu amicaux. Cela peut être le cas pour des collègues difficiles, de simples connaissances grossiêres, ou des voisins ingrats. C’est déjà assez compliqué. Mais que dire des véritables ennemis, des gens qui vous ont fait du mal ou qui avaient l’intention de vous faire du mal, ou à quelqu’un de votre famille? Comment devons-nous les aimer? Quelle consolation y a-t-il, si jamais il y en a une, dans le fait que nous n’avons par reçu l’ordre de les aimer « comme nous-mêmes »?

• Les gens peuvent débattre avec nous sur des questions théologiques, de doctrine, de style de vie, sur à peu près n’importe quel sujet. Mais qui peut débattre de l’amour désintéressé ? L’amour désintéressé révèle une puissance qui transcende les débats rationnels ou logiques. Comment apprendre à exprimer cet amour, quoi qu’il nous en coûte?