Bien que, dans un sens, comme nous l’avons dit, la
loi « habilite » le péché, dans
un autre sens bien réel, la loi est terriblement
inefficace. Comment la même chose peut-elle être
à la fois puissante et impuissante ?
À nouveau, la différence ne se situe pas
au niveau de la loi mais de la personne. Pour celui qui
découvre qu’il est pécheur, la loi le
force à reconnaître qu’il a pris une voie
qui va à l’encontre de la volonté de
Dieu et qu’il se trouve donc sur un chemin de mort.
En découvrant son état de péché,
le pécheur peut décider de suivre la loi à
la lettre. Mais le fait qu’il ait déjà
péché fait de lui un candidat à la
mort.
Lisez Actes
13.38, 39, Romains 8.3, et Galates 3.21. Que nous
disent ces textes sur la loi et le salut?
Certaines personnes croient que le fait d’adhérer
strictement à la loi leur garantit le salut, mais
cet enseignement n’est pas biblique. La loi définit
le péché (Rm
7.7). Elle ne l’excuse pas (Ga 2.21). Ainsi, Paul
fait remarquer que la même loi qui habilite le péché
est également « sans force » (Rm 8.3).
Elle est capable de convaincre le pécheur de péché,
mais elle ne peut en revanche rendre juste le pécheur.
Un miroir peut nous montrer nos fautes. Mais il ne peut
certainement pas les réparer. Comme Ellen G. White
l’a écrit: « La loi ne peut sauver
ceux qu’elle condamne. Elle ne peut secourir ceux qui
périssent. » The Signs of the Times, 10
novembre 1890.
Quand on considère totalement le but de la loi,
il est plus facile de comprendre pourquoi Jésus est
devenu le sacrifice d’expiation pour l’espèce
Humaine. La mort de Jésus a réconcilié
des êtres humains précédemment pécheurs
avec Dieu et sa loi « sainte, juste et bonne »
(Rm 7. 12). En même temps, sa mort nous a montré
la futilité du salut qu’on veut obtenir en observant
la loi. Après tout, si l’obéissance à
la loi pouvait nous sauver, Jésus n’aurait pas
eu besoin de mourir à notre place. Le fait qu’il
soit mort révèle que l’obéissance
à la loi ne pouvait pas nous sauver. Nous avions
besoin de quelque chose de plus radical.
La Bible nous promet encore et encore que nous recevrons
la puissance d’obéir à la loi de Dieu,
mats pourquoi cette obéissance n’est-elle pas
suffisante pour assurer notre salut? En un sens, la réponse
ne devrait pas être si difficile. Examinez-vous ainsi
que votre observation de la loi. Si votre salut dépendait
de votre obéissance, quelle mesure d’espoir
auriez-vous?