Lisez
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S 12.1-7; Es 28.24-28; Jr 13.12-14; Ez15.1-7.
En
quoi ces paraboles et allégories permettent-elles
de mieux comprendre la relation de Dieu avec les êtres
humains? Quels objets et situations utilisés par
ces prophètes le Christ a-t-il repris plus tard dans
ses paraboles?
Comme
on le voit, Nathan a raconté une parabole pour éviter
de révéler le véritable objectif de
sa venue. David s’est identifié au transgresseur,
prononçant ainsi sa propre sentence. En faisant appel
à une certaine forme littéraire (la parabole),
Nathan a réussi à faire passer un message
qui, sinon, aurait conduit à une confrontation, peut-être
même à une exécution (la sienne !).
Le
récit poétique d'Ésaïe s’inspirait
du milieu agricole bien connu de son auditoire. Des siècles
plus tard, Jésus a fait appel aux mêmes scènes.
La parabole d’Ésaïe évoquait la
miséricorde infinie de Dieu en période de
châtiment. Dans le
chapitre 12 de l’épître aux Hébreux,
les châtiments divins sont également présentés
comme des outils pour corriger plutôt que comme des
armes de vengeance. Les châtiments divins reflétaient
leur but rédempteur; ils étaient généralement
suffisants pour encourager la repentance, le réveil
et la réforme. Néanmoins, en cas d’entêtement
et de rébellion plus grands, des châtiments
plus conséquents s’ensuivaient.
La
parabole de Jérémie illustre le jugement de
façon terrifiante. Quand l’être humain
contrarie les objectifs rédempteurs de Dieu, celui-ci
le laisse éventuellement subir les conséquences
qu’il a provoquées. De même, le Christ
a fait part à son auditoire de paraboles sur le jugement.
Ezéchiel a fait appel à un symbolisme différent
pour communiquer un message similaire.
Pourquoi
le fait de raconter une histoire permet-il d’exprimer
aussi puissamment la vérité? Citez certaines
de vos histoires favorites et dites pourquoi vous les appréciez.