Lisez
MT
5.17-20; 12.3-8; 15.3-11 ; Jn 10.34-37; 17.14-19; Lc 24.44.
Quindiquent-ils sur la façon dont Jésus
considérait la Bible?
Chaque
fois que le Christ débattait avec les autorités
religieuses, il faisait appel non à quelque philosophie
abstraite, ni même à son autorité personnelle,
mais aux enseignements des Écritures. Quand il voulait
faire la part des choses entre le vrai et le faux, il fondait
son argumentation sur les Écritures. Si des opposants
remettaient en question la pureté de sa doctrine,
il leur citait des passages particuliers des Écritures.
Lorsquil sagissait de réfléchir
à des questions concrètes, Jésus renvoyait
son auditoire à la révélation biblique.
Il avait conscience que la mission à laquelle Dieu
lavait destiné consistait à accomplir
ce que les prophètes avaient annoncé par le
passé.
Comparer
lopinion enthousiaste que le Christ avait des Écritures
avec lattitude souvent professée aujourdhui,
même par des chrétiens. Des dénominations
entières en sont venues à considérer
la Bible comme un ensemble de manuscrits intéressants,
mais non fiables sur le plan historique. Les Écritures
dans leur entier la création en six jours,
lexode, voire la résurrection de Jésus
en chair (et encore davantage son retour à prendre
au pied de la lettre) ont été remis
en question ou même relégués au stade
de mythe.
Les
implications, quant au rôle de disciple, sont évidentes.
Qui voudrait consacrer sa vie à une cause qui se
serait fondée que sur des mythes? Or les gens accablés
de problèmes bien concrets ont besoin d'un Sauveur
bien tangible lui aussi. Sinon, lÉvangile n'est
plus quun trésor terni ou, métaphoriquement
parlant, de la monnaie en plastique, plaquée imitation
or. De loin, on peut se méprendre, mais après
examen, le plastique sera rejeté. La seule solution
inéluctable est de suivre lexemple du Christ
en lexaltant, en lhonorant et en suivant les
préceptes de la Bible.
La
mort nest pas un mythe, nest-ce pas? Pas plus
quelle nest symbolique. Cest l'une des
réalités les plus dures quil soit donné
daffronter. Réfléchissez alors aux implications
quentraine le fait de considérer les enseignements
bibliques, tels que la résurrection de Jésus
ou son retour, comme de simples symboles ou mythes. Pourquoi
ne devons-nous jamais, individuellement ou en tant quÉglise,
tomber dans ce piège inspiré par Satan?