UN ESPOIR SANS CESSE DIFFERE
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" Un espoir différé rend le cœur malade. " (Pr
13.12)
Pour beaucoup de chrétiens, le 1er janvier 2000 allait sûrement
sigmaler la fin du monde, le retour de Jésus et la fin de toutes
nos souffrances.
0r, comme nous le savons tous, ce jour est arrivé, il s'est écoulé,
et le monde est toujours là, Jésus n'est pas revenu et la souffrance
demeure.
Différée, notre espérance ?
Certes, attendre n'est pas toujours très plaisant, surtout quand
cette attente est meublée par tant de douleurs, de souffrances et
de déceptions. Nous sommes, en fait, dans la période qui se situe
entre la promesse et son accomplissement. Le temps continue de s'écoper
et il est certain que la fin ne vient pas aussi vite que nous l'aimerions.
C'est ainsi que beaucoup d'entre nous se préparent des déceptions
en série.
Il existe néanmoins une solution à ce problème. Recherchez les
versets suivants : qu'ont-ils tous en commun, nous permettant d'éviter
la souffrance causée par un espoir sans ces-se différé ?
D'une certaine manière ceux qui espèrent dans le retour du Christ
ne devraient pas combattre la déception, s'ils prennent la bible
au pied de la lettre. Jésus est clair : personne ne peut dire quand
il reviendra. C'est pourquoi spéculer, avancer des dates précises,
fixer des périodes de temps, quelles qu'elles soient, quant à sa
venue est la meilleure façon [il en a toujours été ainsi] d'être
déçu [sans parler de l'entourage]. Il n'est nul besoin d'agir de
la sorte, puisque le témoignage de la Bible est clair : nous n'en
savons rien. Ce jour viendra de manière inattendue.
Il est certain que le retour du Christ est un événement important.
Sans lui en fait, ce que nous croyons, nous chrétiens, n'a pas de
réelle valeur. Mais la date du retour de Jésus a-t-elle vraiment
de l'importance ? Si oui, pourquoi ? Que ce soit maintenant ou dans
long-temps, quelle différence est-ce que cela fait ?
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