En faisant la liste des mauvaises choses que les gens avaient faites
par le passé, et qu'ils ont cessé de pratiquer après
être devenus croyants, Pierre fait également la liste
de ce que l'on peut appeler " les péchés sexuels
".
Lisez de nouveau 1
Pierre 4.3. Qu'y a-t-il d'autre dans la liste ?
Deux mots ont une connotation sexuelle distincte : " débauche
" (aselgia, qui signifie " sensualité ") et "
désirs " (epithumia, qui signifie " luxure "
ou " convoitise "). Pourtant, les chrétiens peuvent
donner trop facilement une fausse impression sur la sexualité.
La Bible n'est pas contre le sexe. Au contraire, Dieu a créé
le sexe, et il a donné la sexualité à l'humanité
comme une grande bénédiction. La sexualité était
présente en Eden, au commencement. " C'est pourquoi
l'homme quittera son père et sa mère et s'attachera à
sa femme, et ils deviendront une seule chair. Ils étaient tous
les deux nus, l'homme et la femme, et ils n'en avaient pas honte.
" (Gn 2.24, 25.) Cela devait être l'un des ingrédients-clés
qui uniraient un mari et sa femme dans un engagement à vie,
cadre idéal pour élever des enfants. Cette proximité
et cette intimité devaient également être le reflet
de ce que Dieu cherche à construire avec son peuple (voir
Jr 3 ; Ez 16 ; Os 1-3). La sexualité peut être une
grande bénédiction au sein du mariage, entre un homme
et une femme. Mais quand elle est pervertie, elle peut devenir l'une
des forces les plus destructrices au monde. Les conséquences
dévastatrices immédiates de ces péchés
sont innombrables. Nous connaissons tous des personnes qui ont vu leur
vie ruinée à cause de l'abus de ce don merveilleux.
Quel est le point commun entre les passages suivants : 2
S 11.4 ; 1 Co 5.1 ; Gn 19.5 ; 1 Co 10.8 ?
Et bien sûr, si l'on veut trouver des histoires douloureuses
causées par ces péchés, nul besoin d'aller chercher
jusque dans la Bible.
Mais nous devons aussi être prudents. Certainement, les péchés
de cette nature peuvent avoir des effets extrêmement négatifs
sur les personnes concernées, et la société à
tendance à les voir d'un mauvais il. Mais le péché
demeure malgré tout le péché, et ces péchés
sexuels sont aussi couverts par la mort de Christ. En tant que chrétiens,
nous devons prendre garde, en particulier dans ce domaine sensible,
à nous assurer d'ôter " premièrement
la poutre de [notre] il, et alors [nous verrons] la paille qui
est dans l'il de [notre] frère " (Lc 6.42,
Colombe).