Dans les cours d'écriture créative, les
élèves apprennent l'importance du dénouement dans
leur uvre. En particulier quand il s'agit de fiction, où
tout est inventé, l'auteur doit rédiger une fin satisfaisante.
Mais même quand il s'agit de non-fiction, une bonne fin, c'est
important.
Qu'en est-il de la réalité ? Et de la vie elle-même,
qui se déroule non pas dans les pages d'un livre, ou le scenario
d'un film, mais en chair et en os ? Et nos propres histoires ? Quel
genre de fin ont-elles ? Comment se terminent-elles ? Les détails
inachevés sont-ils bien assemblés, comme dans un texte
bien écrit ?
Il semble que ce ne soit pas vraiment le cas, si ? Comment pourraient-elles
bien se terminer, quand elles finissent toutes par la mort ? En ce sens,
nous n'avons jamais vraiment de fin heureuse, car à quel moment
la mort est-elle heureuse ?
C'est la même chose avec l'histoire de Job. On décrit
souvent son dénouement comme une fin heureuse, en tout cas compare
à toutes les souffrances que Job avait dû traverser, mais
en réalité, elle n'est pas si heureuse que cela, car cette
histoire, elle aussi, se termine par la mort. Cette semaine, alors que
nous ouvrons le livre de Job, nous commencerons par la fin, car elle
soulève des questions sur nos fins à nous, pas seulement
pour maintenant, mais pour l'éternité.
" Etudiez la leçon de cette semaine pour le sabbat 1er
octobre. "
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