Dès le départ, le message du Christ était destiné à tous les hommes en tous lieux. De bonne heure, l’Evangile a été annoncé dans le monde entier, parce que ses applications sont universelles. Il est certain que cette notion était un défi pour la manière de penser des disciples, comme l’illustre leur réaction initiale, par exemple, lors de la conversation du Christ avec la Samaritaine. Ils pensaient que Jésus, en tant que Messie, accomplissait les prophéties et espérances juives. D’une certaine manière, ils étaient passés à côté du message des prophètes, ou les avaient faussement interprétés, notamment Esaïe, dont le message embrassait tous les peuples. Jésus, le désir des nations, ne devait pas se limiter à un seul groupe. Le salut, s’il avait été initié parmi les Juifs, était pour tous les hommes. Les disciples du Christ transcenderaient les frontières nationales, les conflits internationaux, les différences linguistiques et autres difficultés, parce que lui-même avait instauré une forme d’évangélisation interculturelle.

Les adventistes du septième jour reconnaissent notamment cet appel dans Ap 14.6-« Je vis un autre ange qui volait au milieu de ciel ; il avait un Evangile éternel, pour l’annoncer aux habitants de la terre, à toute nation, tribu, langue en peuple. »

Etudiez la leçon de cette semaine pour le sabbat 1er mars.