Être
revêtu du Christ, (est devenir, en lui, un être
nouveau. C'est être restauré, d'une certaine
manière, " selon l'image de celui qui
[nous] a créé. " (Col 3.10) Un
nombre incalculable de vies témoignent encore aujourd'hui
de ce que le Seigneur a fait pour elles et en elles. Pour
la plupart d'entre nous, notre vie, malgré nos fautes,
nos luttes et nos défaillances, témoigne de
ce que signifie être revêtu du Christ.
Soyons
honnêtes cependant. Si l'uvre du Christ se terminait
avec cette vie, à la fin - que nous l'ayons ou non
revêtu- nous n'aurions pas d'espérance. Beaucoup
de croyants ont souffert dans cette vie au nom de Jésus,
à cause de leur foi. Quelles que soient les récompenses
immédiates, que sont-elles par rapport à celle
qui nous attend au retour de Jésus?
Lisez
1
Co 15.49-55. Quelle grande espérance nous
est présentée ici ? En lisant ce texte, devinez
quels mots viennent de la même racine grecque étudiée
toute la semaine, " revêtir " ou
" revêtu ".
Aux
versets 53, 54, le verbe (souvent traduit par "
revêtu ") est le même que celui que nous
avons déjà vu. Cependant, l'apôtre l'utilise
ici dans une tout autre dimension. Etre revêtu du
Christ ne signifie pas uniquement endosser l'image morale
de Jésus, réfléchir son caractère
et vivre selon les principes qu'il nous a enseignés.
En d'autres termes, il ne s'agit pas seulement d'un changement
juridique et moral, mais aussi d'un changement physique
radical. Notre chair mortelle, notre chair douloureuse et
mourante se revêtira du même corps immortel
que Jésus ressuscité. Quel merveilleux changement
! Quel nouvel habit magnifique ! Telle est l'ultime espérance
qui est la nôtre, la seule espérance qui donne
un sens a notre foi (voir 1
Co 15.12-19).
La
plupart d'entre nous (notamment lorsque nous prenons de
l'âge) sommes conscients de la fragilité de
notre chair. Si nous ne réalisons pas encore combien
celle-ci est fragile, nous le constatons chez les autres.
Réfléchissez à l'espérance qui
est la nôtre en Jésus, telle qu'elle est révélée
dans ces versets. Que pourrait nous offrir ce monde qui
vaudrait la peine de renoncer à une telle promesse
?