Les
premiers convertis au christianisme étaient tous Juifs.
Le Nouveau Testament n'indique nulle part qu'il leur avait
été demandé de cesser de pratiquer la
circoncision ou d'ignorer les fêtes juives. Mais quand
les païens ont commencé à accepter le christianisme,
d'importantes questions se sont posées. Ceux-ci devaient-ils
se soumettre à la circoncision ? Dans quelle mesure
devaient-ils respecter les autres lois juives? Finalement,
un concile s'est réuni à Jérusalem pour
traiter de ces problèmes (voir Ac
15).
Malgré
la ferme décision du concile de ne pas importuner les
gentils par une quantité de règles et de lois,
certains enseignants ont continué à harceler
les églises en insistant pour qu'on exige des païens
convertis à la foi qu'ils respectent celles-ci, y compris
la circoncision.
Ces
questions se posent encore aujourd'hui, sous une forme différente.
Combien de fois n'a-t-on pas accusé les adventistes
de judaïser, ou de se montrer légalistes, parce
qu'ils respectent les dix commandements (et notamment le commandement
sur le sabbat) ? Combien de fois n'avons-nous pas entendu
que nous sommes maintenant sous la nouvelle alliance et qu'en
conséquence la loi (et le commandement sur le sabbat)
n'ont plus cours ?
Par
ailleurs, nous sommes parfois confrontés, en tant qu'Église,
à des croyants désireux d'imposer davantage
de règles et de lois issues de l'Ancien Testament.
C'est
pourquoi la lettre aux Romains contient certainement un important
message pour nous aujourd'hui, comme c'était alors
le cas pour l'église de Rome.
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Etudiez cette leçon pour le sabbat 10 Juillet.
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