Les réformateurs protestants avaient une chose
dont les personnes du XXIe siècle ont désespérément
besoin: un but pour leur vie. Dans son livre The Empty Self,
le célèbre psychologue américain Philip Cushman
parle de ceux qui mènent une vie sans but. Leurs croyances sont
superficielles, et peu de choses ont de l'importance pour eux. Ils n'ont
rien pour lequel il vaille la peine de mourir, et donc peu de choses
pour lesquelles vivre.
Mais les hommes, les femmes et les enfants de la réforme protestante
étaient radicalement différents. Ils avaient un but permanent
pour lequel ils vivaient. Leur foi était importante et ils n'étaient
pas prêts à compromettre leur intégrité.
Leurs convictions profondes sont indissociables d'eux. Nier ces croyances,
c'est nier leur identité même. Même face à
la mort, ils avaient une paix intérieure.
Dans l'étude de cette semaine, à l'aide d'exemples tirés
de la réforme, nous examinerons comment les enseignements de
l'Écriture, qui changent la vie, constituent la base d'un véritable
but et d'un véritable sens à la vie. La compréhension
de ces vérités éternelles nous préparera
à la crise finale dans le grand conflit entre le bien et le mal.
Le combat que les réformateurs avaient mené n'est pas
encore terminé, et nous sommes appelés à reprendre
le flambeau là où ils l'avaient laissé. Nous aussi,
nous pouvons découvrir un Dieu suffisamment grand pour relever
tous les défis auxquels nous sommes confrontés, un Dieu
qui donne à notre vie un sens et un but qu'aucune chose de ce
monde ne pourra jamais donner.
Étudiez cette leçon pour le sabbat 4 mai à la
lumière de La tragédie des siècles, chap. 7 à
11.
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